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François Bayrou prêt à taxer les milliardaires mais révèle cette règle inattendue : Sans ça, c’est non

Julie K.
7 Min de lecture

Le choc des approches entre Bercy et le Modem

Bruno Le Maire défend un impôt minimum mondial pour les milliardaires, dénonçant leur « optimisation fiscale inacceptable ». À l’inverse, François Bayrou privilégie une logique européenne et territoriale, craignant que des mesures trop radicales n’affaiblissent la France. 250 milliards de dollars : ce chiffre phare de l’Observatoire européen de la fiscalité, évoqué par les deux camps, résume l’enjeu économique du débat.

La divergence culmine sur les méthodes : urgence pour le ministre de l’Économie, précaution pour le président du Modem. « Personne ne veut tuer la poule aux œufs d’or », tempère un conseiller de Bercy, tandis que l’OFCE met en garde contre un « effet d’aubaine pour les paradis fiscaux ». Un point les unit : la nécessité de combler le déficit public tout en évitant l’exil des capitaux.

Les milliardaires français entre compromis et menace d’exil

Des patrons du CAC40 confient à Buzzday leurs craintes face à un « effet domino » sur l’investissement, évoquant des « stratégies de repli déjà à l’étude ». Certaines fortunes dévoilent anonymement leurs mécanismes d’optimisation, comme le recours aux holding familiales ou aux crédits adossés à des actifs non imposables.

Dans ce climat tendu, Emmanuel Macron promet une décision avant juin 2025, selon une source proche de l’Élysée. Le chef de l’État doit trancher un dilemme : suivre l’approche prudente de Bayrou ou la ligne ferme de Le Maire. Une division perceptible au sein du gouvernement, tandis que les avertissements sur un « exil fiscal de masse » se multiplient dans les cercles économiques.