
« Plusieurs Milliards » D’Économies Espérées Grâce Au Travail Supplémentaire
Au-delà de ces choix calendaires, Bayrou mise sur un mécanisme économique redoutable. « Cette modification de notre calendrier des jours fériés rapportera plusieurs milliards au budget de l’État simplement parce que la nation travaillera », annonce-t-il avec assurance.
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Le calcul gouvernemental repose sur une équation simple : plus de jours travaillés égalent plus de richesse produite, donc plus de recettes fiscales. Cette approche transforme chaque journée supplémentaire en levier budgétaire direct, sans augmentation d’impôts ni création de nouvelles taxes.
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Bayrou se démarque explicitement des dispositifs existants. Son plan « n’est pas du tout la même chose qu’une journée de solidarité dont on ne vérifierait pas vraiment si elle est accomplie ou pas ». Une critique à peine voilée du système actuel, jugé inefficace et peu contrôlable.
La différence fondamentale réside dans l’approche : fini les prélèvements supplémentaires sur les entreprises, place à la création de valeur réelle. « Qui se traduirait uniquement par des prélèvements sur les entreprises », dénonce le Premier ministre en évoquant les journées de solidarité.
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Cette stratégie économique révèle une philosophie gouvernementale claire : privilégier la production à la taxation. Un pari sur l’efficacité du travail plutôt que sur la multiplication des contributions obligatoires.