Françoise Hardy : une confusion lors des obsèques, le témoignage de son ancien compagnon

Quentin M.
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Dans le monde du spectacle, même les adieux peuvent réserver des surprises. C’est ce qu’ont découvert les proches et admirateurs de Françoise Hardy lors de ses obsèques, le 20 juin dernier, au crématorium du Père-Lachaise. Alors que l’émotion était palpable sous la coupole, un incident technique inattendu est venu bouleverser le protocole, provoquant des rires parmi l’assemblée.

Cette cérémonie, qui se voulait à l’image de l’artiste disparue le 11 juin, a rassemblé un parterre de stars et de personnalités venues rendre un dernier hommage à l’icône de la chanson française. Mais c’est un moment de légèreté impromptu qui a marqué les esprits, comme un clin d’œil posthume de Françoise Hardy à ceux qui l’ont aimée.

Une assemblée d’étoiles pour un dernier au revoir

Le gratin du showbiz français s’était donné rendez-vous pour dire adieu à Françoise Hardy. Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, Marc Lavoine, Nolwenn Leroy, Sheila et Dave ont fait le déplacement, témoignant de l’impact considérable de l’artiste sur plusieurs générations. Parmi eux, Jean-Marie Périer, ancien compagnon de la chanteuse, était présent pour partager ses souvenirs et son émotion.

L’ambiance était solennelle, empreinte de respect et de tristesse. Pourtant, comme l’a rapporté Jean-Marie Périer sur son compte Instagram, la journée fut « belle » et marquée par la « gentillesse, l’humour et l’élégance » de Thomas Dutronc, fils de Françoise Hardy et Jacques Dutronc. Malgré la peine, les bons sentiments ont prédominé, créant une atmosphère chaleureuse digne de la personnalité de l’artiste disparue.

Quand la technique s’emmêle les pinceaux

C’est au moment où résonnait « Le Temps de l’amour », l’un des tubes emblématiques de Françoise Hardy, que l’inattendu s’est produit. Un problème technique a soudainement fait accélérer la bande sonore, transformant la mélodie en une version accélérée digne d’un disque vinyle qui dérape. Cet incident a provoqué des rires spontanés dans l’assemblée, brisant momentanément la solennité de l’instant.

Jean-Marie Périer a décrit cette scène avec émotion, imaginant Françoise Hardy rire de cette « chaleureuse improvisation ». Pour lui, cet incident a eu le mérite de détendre l’atmosphère, rappelant l’esprit enjoué de la chanteuse. Thomas Dutronc, faisant preuve d’un humour hérité de ses parents, a réagi avec finesse en déclarant : « Je comprends pourquoi elle avait arrêté la scène », avant d’ajouter : « Voilà c’est fini. Elle ne voulait pas de cérémonie mais je suis sûr que celle-là l’aurait bien fait rire ».

Un dernier clin d’œil de la « Grande »

Cet épisode imprévu a été perçu par beaucoup comme un message posthume de Françoise Hardy. Jean-Marie Périer a souligné à quel point cette cérémonie « ressemblait étrangement à l’humour de la Grande ». Ce moment de légèreté a permis aux personnes présentes de partager un instant de complicité, comme un dernier hommage à la personnalité pétillante de l’artiste.

À l’issue de la cérémonie, l’atmosphère s’est détendue, les invités prolongeant l’instant en discutant entre eux. Jean-Marie Périer a même confié avoir fait la rencontre de « deux femmes magnifiques » qu’il ne connaissait pas, avec « l’étrange sentiment que Françoise me les envoyait comme un dernier cadeau ». Une façon pour l’artiste de continuer à tisser des liens, même après son départ.