À seulement 34 ans, Gabriel Attal vient de marquer l’histoire en devenant le plus jeune Premier ministre de la Ve République. Une ascension fulgurante pour ce jeune homme qui, malgré son âge, n’est pas un novice en politique. Derrière cette réussite se cache un parcours semé d’embûches, notamment lors de son adolescence, où il a dû faire face au harcèlement scolaire.
Gabriel Attal n’a pas toujours arboré l’allure soignée qu’on lui connaît aujourd’hui. Pendant ses années lycée, il adoptait un style bien différent, révélant avoir longtemps été « gothique ». Une période de sa vie sur laquelle il s’est récemment confié.
Gabriel Attal à cœur ouvert sur son adolescence
Avant d’embrasser une belle carrière politique, Gabriel Attal a connu une enfance heureuse. Cependant, au lycée, son look atypique ne passait pas inaperçu. Vêtements noirs, maquillage sombre, le jeune homme assumait pleinement son style « gothique », loin des codes vestimentaires traditionnels.
Malheureusement, cette différence a été la source de moqueries et de harcèlement de la part de ses camarades.
Le Premier ministre moqué pour son apparence
Lors d’une visite dans un établissement scolaire, Gabriel Attal a confié avoir été victime de harcèlement scolaire à la fin de son collège, vers l’âge de 14-15 ans. Un élève avait ouvert un site sur lequel il fallait poster des commentaires sur le physique des élèves, ce qui a entraîné un « déferlement d’insultes et d’injures » pendant plusieurs mois, notamment sur son orientation sexuelle supposée.
Une situation difficile à vivre pour le jeune Gabriel Attal, qui se sentait seul face à cette épreuve.
« Ça a forgé quelque chose »
Gabriel Attal a expliqué que ce qui était difficile pour lui, et l’est encore aujourd’hui pour de nombreux jeunes, c’est le sentiment de n’avoir personne à qui en parler. Cette expérience douloureuse l’a profondément marqué, comme il l’a confié : « Ça a forgé quelque chose ».
C’est peut-être pour cette raison qu’il s’engage avec autant de détermination contre le harcèlement scolaire aujourd’hui. Une cause qui lui tient particulièrement à cœur, lui qui en a été la cible par le passé.