
Une Justice Clémente Face À Un Dossier Complexe
Cette mobilisation familiale trouve son épilogue jeudi devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. La justice tranche avec une clémence surprenante face à la gravité des accusations initiales.
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Le couple échappe à la qualification d’association de malfaiteurs, faute de preuves suffisantes selon les magistrats. Une relaxe partielle qui fait chuter drastiquement les enjeux pénaux pour les deux professeurs de musique girondins.
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L’écart saisit par son ampleur : le ministère public réclamait six ans de prison contre Florian L. et quatre ans contre Marie L. La sentence finale ? Dix-huit mois avec sursis pour manquement aux obligations parentales, applicable aux deux parents.
Florian L. ressort libre après des mois de détention provisoire. « En aucun cas, je n’ai voulu faire du mal à mon fils », réaffirme-t-il à sa sortie du tribunal. L’expertise psychiatrique n’a révélé aucune pathologie mentale durable chez cet homme qui affirme avoir rencontré Dieu « nu dans la forêt du Médoc ».
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La justice retire néanmoins l’autorité parentale au couple, reconnaissant la dangerosité potentielle de leurs convictions. Florian L. devra suivre une injonction de soins obligatoire, sous surveillance judiciaire stricte.
Cette décision interroge sur l’équilibre entre protection de l’enfance et liberté de conscience. Le tribunal privilégie la prévention à la répression, pariant sur un encadrement médical plutôt que sur l’incarcération pour éviter la récidive.
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