Procès sous tension : la machine judiciaire se met en marche
L’homme, interpellé trois semaines après les faits, est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour « acte de cruauté et de barbarie ». Il encourt cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, selon l’article 521-1 du Code pénal. L’audience, fixée au 14 novembre 2024, s’annonce houleuse face à l’émotion soulevée par l’affaire.
Le maire de Coimères, d’abord convaincu d’un « accident de la route », exprime désormais sa « solidarité avec la famille de Tara ». Les associations de défense animale, elles, comptent se constituer partie civile. La Fondation 30 Millions d’Amis rappelle que « chaque année, 80 000 cas de maltraitance animale sont signalés en France », appelant à un verdict exemplaire.
Mobilisation nationale : le combat émotionnel des maîtres de Tara
« Elle était notre enfant », confie la propriétaire de la rottweiler, évoquant une pétition en ligne réunissant déjà plus de 20 000 signatures pour exiger des peines plus lourdes contre la maltraitance animale. Des dons affluent également pour couvrir les frais juridiques, via une cagnotte créée par des habitants de Coimères.
Sur les réseaux sociaux, l’affaire déclenche une vague de colère. « 17 balles sur un chien, c’est de la psychopathie », commente un internaute. La famille annonce vouloir « faire de Tara un symbole », en collaboration avec des associations. Une marche blanche est prévue le 10 novembre, quatre jours avant le procès, pour « honorer sa mémoire et réclamer justice ».
