Godless : Cette mini-série Netflix sous-estimée devenue culte déchaîne les passions – On en veut plus ! Huit ans après sa sortie, le western créé par Scott Frank resurgit en tête des tendances de la plateforme, captivant une audience nouvelle. Avec son casting cinq étoiles (Michelle Dockery, Jeff Daniels) et son scénario mêlant vengeance et feminisme raw, la mini-série de 7 épisodes accumule les éloges sur les réseaux sociaux. Les spectateurs, subjugués par les paysages épiques du Nouveau-Mexique et les duels à couper le souffle, réclament désormais une suite. Un phénomène inattendu qui relance le débat sur les pépites oubliées du catalogue Netflix.
La résurrection inattendue d’une pépite oubliée
Godless, mini-série western sortie en 2017, opère un retour fracassant dans le top 10 français de Netflix. Les algorithmes de la plateforme et les recommandations virales sur les réseaux sociaux propulsent ce programme à l’audience initiale modeste. Un phénomène d’autant plus surprenant que la création de Scott Frank (The Queen’s Gambit) avait été éclipsée par des blockbusters plus récents.
Pendant huit ans, cette production au budget estimé à 10 millions par épisode est restée dans l’ombre du catalogue. Aujourd’hui, les nouveaux abonnés la dévorent en moins de 48 heures. Le format court (7 épisodes) crée un effet addictif qui laisse les viewers sur leur faim : « C’est trop court ! Netflix doit nous donner une saison 2 », insiste un commentaire YouTube partagé 4 300 fois.
Un casting d’exception et une critique unanime
Michelle Dockery (Downton Abbey) incarne avec une intensité glaçante Alice Fletcher, veuve déterminée d’un ranch isolé. Face à elle, Jeff Daniels (Looper) campe Frank Griffin, hors-la-loi psychotique dont la performance a décroché un Emmy Award. Le trio s’étoffe de Thomas Brodie-Sangster (Game of Thrones), génie du colt à 17 ans, et de Jack O’Connell (Skins), fugitif au passé trouble.
Avec un score de 85% sur Rotten Tomatoes, la série pulvérise les attentes. Le New York Times saluait dès 2017 « un western féministe qui réinvente les codes du genre ». Pourtant, à l’époque, seuls 2,3 millions de foyers avaient suivi le lancement – un chiffre dérisoire comparé aux 12 millions de mentions #Godless recensées sur TikTok cette semaine.
L’audace narrative qui redéfinit le genre western
Godless place au cœur de son intrigue La Belle, bourgade dirigée par des femmes après une catastrophe minière. Ce postulat radical – « Ici, les hommes meurent, les femmes survivent » – sert de décor à une lutte entre Roy Goode (O’Connell), cow-boy traqué, et Frank Griffin (Daniels), son ancien mentor devenu tyran. Leurs confrontations électriques, mêlant violence crue et lyrisme tragique, rappellent les grands duels shakespeariens.
Les scènes d’action, comparées par les fans à des « ballets mortels », ont influencé des séries comme 1883. Le combat final dans les ruines fumantes de La Belle, tourné en plan-séquence de 11 minutes, reste un modèle du genre. « Tu crois pouvoir m’échapper ? », grince Griffin à Goode dans un échange devenu culte – réplique reprise en boucle sur TikTok avec le hashtag #WesternRenové.