Grand-père d’Emile placé en garde à vue : ses aveux glaçants sur son passé violent « J’ai donné des gifles, les coups de poing… » – Ce que révèle l’enquête

Julie K.
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Lien entre le passé et la disparition d’Émile : ce que les enquêteurs ont découvert

La découverte de traces de sang sur une jardinière dans l’église du Haut-Vernet, près du lieu où Émile a disparu, relance la piste criminelle. « Ce sang pourrait indiquer que le corps a été déplacé pendant les recherches », avance un expert médico-légal. Les analyses ADN, comparées à celles de la famille, pourraient confirmer ou infirmer un scénario accidentel, tandis que le parquet se refuse à tout commentaire.

Les enquêteurs croisent désormais les déclarations de Philippe Vedovini sur son passé violent avec les éléments matériels. « Même si le sang n’est pas celui d’Émile, cela ne signifie pas que la famille est hors de cause », précise une source proche de l’enquête. Des perquisitions sont prévues pour rechercher d’éventuels témoignages écrits ou objets liés à l’affaire Riaumont, susceptibles d’éclairer les motivations du grand-père.

Le village du Haut-Vernet sous tension : entre soutien familial et suspicions

Le Haut-Vernet, petit hameau des Alpes-de-Haute-Provence, vit au rythme des caméras et des interrogations. Alors que certains habitants défendent farouchement la famille Vedovini — « Ce sont des gens biens, ça ne peut pas être eux » —, d’autres évoquent des comportements étranges observés l’été dernier. « On les voyait peu avec Émile, c’est resté en travers de la gorge », glisse une riveraine sous anonymat.

Les avocats de la famille, joints par Buzzday, martèlent la présomption d’innocence et dénoncent une « médiatisation toxique ». « Philippe est brisé, il nie toute implication dans la mort de son petit-fils », insiste Me Duran, l’un de leurs conseils. Dans ce climat d’extrême tension, les prochaines auditions, prévues dans les 48 heures, détermineront si les charges sont maintenues… ou si le mystère s’épaissit encore.