Silence radio et interrogations en cascade
Plus de 48 heures après l’incident, Hatik et son équipe gardent le silence. Aucun communiqué, ni post sur les réseaux sociaux, ne vient expliquer ces menaces proférées en direct. Les organisateurs du concert à Metz refusent également de commenter, renvoyant vers une « enquête interne en cours ».
Des avocats interrogés par Buzzday soulignent le risque juridique : les propos tenus par le rappeur pourraient relever de menaces publiques, passibles de sanctions. Certains professionnels de l’industrie musicale, sous couvert d’anonymat, évoquent des « tensions récurrentes en coulisses », sans fournir de détails concrets. La tournée de l’artiste, prévue jusqu’en juin, reste pour l’instant maintenue.
Un débat sur les limites de la scène
Le hashtag #HatikFou domine les tendances Twitter, cristallisant les divisions. Si certains fans jugent le rappeur « trop loin », d’autres applaudissent son absence de filtre, brandissant des phrases comme « Le rap, c’est la rue ». Des influenceurs pointent un double standard : « Quand un rappeur blanc fait pareil, on dit qu’il est authentique », argue un post viral.
La polémique relance le débat sur les dérives en concert, certains citant d’autres artistes ayant menacé physiquement du public. Juristes et sociologues s’interrogent : jusqu’où l’« art » excuse-t-il les excès ? Les plateformes, elles, gardent une position floue, entre modération sélective et capitalisation sur le buzz.