
La Bâtie-Neuve, Un Village Paisible Confronté À L’Incompréhensible
Cette communauté sous le choc n’avait jamais connu pareille tragédie. La Bâtie-Neuve, 2 400 habitants nichés à dix kilomètres de Gap, incarnait jusqu’à dimanche soir la tranquillité alpine. Les rues calmes, les maisons traditionnelles, les commerces de proximité : rien ne laissait présager qu’un tel drame puisse éclater entre ces murs.
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L’alerte donnée par un membre de la famille en début de soirée a déclenché une mobilisation exceptionnelle. Services de secours, gendarmerie, parquet, techniciens en investigation criminelle, médecin légiste : tous ont convergé vers ce domicile familial devenu scène de crime. Une intervention d’ampleur pour cette commune habituée au rythme paisible des saisons.
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La violence des faits contraste cruellement avec l’âge des victimes. La fille du couple, née en 1990, avait 35 ans au moment du drame. Une femme dans la force de l’âge, fauchée avec ses parents septuagénaires dans ce qui devait être un refuge familial sécurisant.
Les habitants découvrent avec stupeur que leur voisinage immédiat a basculé dans l’horreur. Les sirènes, le périmètre de sécurité, l’ballet incessant des véhicules officiels : la réalité judiciaire s’impose brutalement dans ce cadre bucolique des Hautes-Alpes.
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Cette tragédie familiale révèle la fragilité des apparences. Derrière la façade d’un foyer apparemment ordinaire se cachaient des tensions suffisamment profondes pour conduire à l’irréparable.