Le monde de la chanson française est en deuil. Herbert Léonard s’est éteint ce dimanche 2 mars à l’âge de 80 ans à l’hôpital de Fontainebleau, des suites d’un cancer du poumon, comme l’a annoncé son épouse Cléo à l’AFP. La voix chaude et envoûtante qui a bercé toute une génération avec des tubes comme « Pour le plaisir » et « Amoureux fou » s’est tue, laissant derrière elle un héritage musical considérable.
Artiste discret mais fidèle à son public jusqu’au bout, Herbert Léonard luttait depuis plusieurs années contre divers problèmes de santé. Sa dernière apparition publique remontait à mai 2023, lorsqu’il avait dû annuler une série de concerts, préférant préserver ses forces pour combattre la maladie qui l’affaiblissait progressivement.
Des débuts rock’n’roll à la reconnaissance nationale
Né Hubert Lnhardt en février 1945 à Strasbourg, celui qui deviendra Herbert Léonard est issu d’un milieu modeste, fils d’un éboueur et d’une femme au foyer. Après une formation en dessin industriel, le jeune homme aux yeux bleus se découvre une passion pour la musique et intègre les Lionceaux, groupe emblématique du rock français des années 60.
C’est Lee Hallyday, cousin et impresario du célèbre Johnny, qui repère sa voix de ténor et lui trouve son nom de scène. Le succès ne tarde pas à pointer le bout de son nez avec « Quelque chose en moi tient mon cœur » en 1968, mais un cruel accident de voiture en 1970 vient temporairement freiner son ascension.
Les Lionceaux,