Lucie Bernardoni et l’équipe pédagogique contre-attaquent : les pros de la Star Academy ripostent
Lucie Bernardoni, directrice de la tournée, monte au créneau sur Twitter dès la fin du spectacle : « Honte à cette dame et à son geste. La dignité d’Ebony face à cette lâcheté force le respect », écrit-elle. La répétitrice du château partage également un extrait vidéo de la réponse collective sur scène, soulignant « la puissance de l’unité contre la bêtise ».
Marlène Schaff, coach vocale de l’émission, rappelle la dimension légale dans une story Instagram : « La loi interdit et sanctionne le racisme. Ce soir, on ne retient que l’amour ». Hugues Hamelynck, professeur de théâtre présent dans la salle, envoie quant à lui un message de soutien direct à Ebony : « Je t’envoie toute ma force. Ta réponse restera dans les annales de la Star Academy ». Les équipes de production affirment par ailleurs collaborer avec le Zénith pour identifier la spectatrice.
Racisme et loi : ce que dit le code pénal sur les actes discriminatoires
Marlène Schaff, la coach vocale de la Star Academy, rappelle avec fermeté l’article 225-1 du code pénal : « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques […] en raison de leur origine ou prétendue race ». Les sanctions prévues ? Jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende pour injure raciste, selon l’article 225-2. La professeure insiste : « Ce geste n’est pas qu’une insulte. C’est un délit ».
Les équipes de production et le Zénith de Lille collaborent pour identifier la spectatrice aux lunettes rouges, via les caméras de surveillance. Une plainte pourrait être déposée, comme le confirment des sources proches du dossier. Dans la salle, un spectateur lance : « Vous venez de gagner un procès, Ebony ! », tandis que le public, encore sous le choc, scande une dernière fois le nom de la chanteuse à la sortie.
