Verrückt, un piège technique mortel dénoncé par les experts
L’enquête de Nathan Truesdell révèle que le toboggan n’a jamais été testé avec des passagers réels avant son ouverture. « Aucun ingénieur n’a calculé la force centrifuge », explique le youtubeur, dénonçant des joints en caoutchouc bricolés et des rails mal soudés. Des documents internes montrent que le propriétaire du parc ignorait les alertes sur les « lignes de sécurité fantômes ».
En 2025, des experts mandatés par la justice confirment « une conception digne d’un parc d’attractions amateur ». Le poids maximal autorisé (400 kg) permettait à des adolescents légers comme les Schwab (moins de 60 kg chacun) de « décoller comme des fusées ». Pire : les poteaux métalliques censés protéger les usagers sont identifiés comme cause directe de mutilation. Un cocktail explosif qui scelle le sort de Caleb.
Un héritage douloureux et des normes bouleversées
Suite au drame, les autorités ordonnent la démolition intégrale de Verrückt en 2018. La famille Schwab conserve une « boîte à souvenirs » remplie de milliers de lettres de soutien venues du monde entier. Leur rituel : regarder des vidéos de Caleb « pour entendre à nouveau son rire », comme l’explique Scott lors d’une rare interview.
L’affaire provoque un séisme dans l’industrie des parcs aquatiques. Depuis 2022, une loi exige des tests en conditions réelles pour toutes les attractions dépassant 30 mètres. Michelle Schwab confie : « Chaque toboggan détruit, c’est une victoire de Caleb ». Pourtant, le père nuance : « Rien ne ramènera mon fils. Mais si on évite un autre Verrückt, alors… ». Une phrase qui reste en suspens.