Dans le monde scintillant de la Silicon Valley, où les fortunes se font et se défont à la vitesse de l’innovation technologique, Sam Altman semblait avoir atteint le summum du succès. Co-fondateur d’OpenAI aux côtés d’Elon Musk et figure emblématique de l’intelligence artificielle, cet entrepreneur visionnaire avait décidé de s’offrir un petit coin de paradis à San Francisco. Une demeure somptueuse, vendue pour la modique somme de 27 millions de dollars, qui promettait d’être le refuge parfait pour ce génie de la tech.
Mais le rêve californien d’Altman s’est rapidement transformé en cauchemar digne d’un film d’horreur. Derrière les murs fraîchement repeints et les équipements dernier cri se cachait une réalité bien moins reluisante. Fuites d’eau, inondations, moisissures… La liste des défauts s’est allongée au fil des jours, transformant ce qui devait être un havre de paix en un véritable champ de bataille contre les éléments.
Un palace aux pieds d’argile
À première vue, la propriété avait tout pour faire rêver : six chambres spacieuses, huit salles de bain luxueuses, et une vue imprenable sur la baie de San Francisco. Entièrement rénovée, elle semblait être le joyau parfait pour couronner la réussite d’Altman. Mais très vite, l’envers du décor s’est révélé moins reluisant que prévu.
Les premiers signes de trouble sont apparus avec un problème on ne peut plus terre-à-terre : les eaux usées. Un tuyau d’égout écrasé, provenant du système de buanderie, a provoqué un refoulement spectaculaire, transformant certaines pièces en mini-marécages nauséabonds. Ce n’était que le début d’une longue série de désagréments aquatiques.
Quand l’eau s’invite sans permission
Les fuites se sont multipliées, comme si la maison elle-même cherchait à se venger de son nouveau propriétaire. Le coup de grâce est survenu en août dernier, lorsqu’une inondation massive a envahi tout le sous-plancher du niveau inférieur. Résultat : une prolifération de moisissures digne d’une expérience scientifique ratée.
L’origine de ce déluge ? La piscine à débordement, fleuron de la propriété, s’est révélée être un véritable cheval de Troie. Mal conçue et présentant une étanchéité défaillante, elle s’est transformée en fontaine géante, arrosant généreusement l’intérieur de la demeure.
Des visiteurs indésirables
Comme si les problèmes d’eau ne suffisaient pas, Sam Altman a dû faire face à des intrus d’un nouveau genre. Des coyotes, attirés par on ne sait quel instinct, ont pris l’habitude de rôder autour de la propriété. Ces canidés opportunistes ne se sont pas contentés d’observer de loin : ils ont poussé l’audace jusqu’à gratter aux portes, transformant les nuits d’Altman en veillées sonores involontaires.
Face à cette accumulation de problèmes, le coût des réparations s’est avéré astronomique. Les experts ont estimé à 4 millions de dollars la somme nécessaire pour remettre la demeure en état. Un montant qui, même pour un magnat de la tech comme Altman, représente une pilule difficile à avaler.
La justice au secours du rêve brisé
Loin de se laisser abattre, Sam Altman a décidé de contre-attaquer. Sa cible ? Troon Pacific, le promoteur qui lui a vendu cette maison aux allures de château de cartes. L’homme d’affaires accuse le PDG de l’entreprise d’avoir sciemment dissimulé les défauts « omniprésents et importants » de la propriété.
Cette affaire, qui promet de faire couler beaucoup d’encre (et d’eau), rappelle que même les génies de la technologie ne sont pas à l’abri des déboires immobiliers. Elle soulève également des questions sur l’éthique dans le monde de l’immobilier de luxe, où les sommes en jeu peuvent pousser certains à fermer les yeux sur des défauts pourtant criants.