
Image d’illustration © Buzzday
La Riposte Des Dealers Après Les Saisies
Cette explosion de violence n’arrive pas par hasard. Dans les jours précédant le guet-apens, les forces de l’ordre ont multiplié les coups de filet dans le quartier. Plusieurs petits revendeurs tombent dans les mailles du filet policier. Les saisies s’enchaînent, une quantité importante de stupéfiants disparaît des circuits.
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Le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, ne mâche pas ses mots. Ces événements violents « sont probablement en rapport avec une série d’interpellations de petits revendeurs et la saisie d’une importante quantité de stupéfiants ces derniers jours dans ce quartier ». Le lien est direct : les trafiquants contre-attaquent.
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Robert Ménard confirme cette analyse. « On a procédé à l’arrestation à un certain nombre de petits dealers et on a saisi de la drogue », explique le maire. Pour lui, les choses sont claires : « C’est la réponse de ce milieu-là. »
La logique du narcotrafic révèle sa brutalité. Quand la police serre la vis, les dealers ripostent par la violence. Fini le temps où ils fuyaient discrètement. Désormais, ils organisent des embuscades, transforment les interventions en guet-apens mortels.
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Cette escalade marque une nouvelle étape dans la guerre que se livrent forces de l’ordre et trafiquants. À Béziers, le message est clair : toucher au business de la drogue coûte cher. Très cher.