
La Flexibilité Entreprise-Salariés Au Cœur De La Proposition
Cette radicalité assumée s’accompagne d’une condition sine qua non : le consentement mutuel. Mathieu Lefèvre martèle cette exigence démocratique au cœur de sa proposition. « Si des entreprises ont besoin de plus de 35 heures et que leurs salariés sont d’accord, faisons-le », précise-t-il sur TF1. Une formulation qui transforme la contrainte légale en négociation libre.
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Le député EPR dessine ainsi un nouveau paysage social où la loi céderait la place à l’accord contractuel. Fini l’uniformité des 35 heures imposées à tous les secteurs. Place à une logique d’adaptation aux réalités économiques spécifiques. Les entreprises technologiques, les start-ups en croissance ou les secteurs saisonniers pourraient enfin s’affranchir du carcan temporel.
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Cette approche révolutionnaire repose sur un pari : la maturité des partenaires sociaux. Lefèvre mise sur la capacité des entreprises et des salariés à trouver un équilibre viable sans tutelle étatique. Un changement de paradigme qui place la négociation collective au-dessus de la réglementation.
Mais cette liberté retrouvée soulève des questions cruciales. Comment protéger les salariés les plus fragiles ? Comment éviter la dérive vers des horaires imposés sous prétexte d’accord ? Le député EPR assume ces zones d’ombre, convaincu que la flexibilité prime sur la protection.
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Une vision qui trouve des échos inattendus jusque dans les rangs gouvernementaux.