
L’Après-Meurtre : Destruction Des Preuves Et Mise En Scène
La préméditation ne s’arrête pas au meurtre lui-même. L’ex-compagne de Cédric Jubillar dévoile un plan d’une froideur méthodique qui s’étend bien au-delà du passage à l’acte. Le suspect aurait anticipé chaque étape de la dissimulation du crime.
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« Il avait repéré cet endroit-là un mois avant, en passant devant cet endroit pour aller sur un chantier », révèle-t-elle au micro de France 2. Cette révélation transforme les déplacements professionnels du peintre-plaquiste en reconnaissance du terrain. Chaque trajet vers ses chantiers devient potentiellement un moyen de planifier le crime parfait.
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La suite du récit glace le sang. Une fois le corps de son épouse transporté vers le lieu choisi, Cédric Jubillar aurait procédé à l’effacement des traces. Il aurait méthodiquement détruit les preuves : la doudoune blanche de Delphine ainsi que ses propres chaussures, celles qu’il portait cette nuit-là.
Cette destruction ciblée révèle une conscience aiguë des indices compromettants. La doudoune blanche, vêtement emblématique de la disparue, et les chaussures souillées par le crime disparaissent dans les flammes. Un calcul froid qui contraste avec l’image du mari désemparé renvoyée depuis des mois.
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Ces détails, s’ils correspondent à la réalité, dessinent le portrait d’un homme qui n’a rien laissé au hasard. Mais ces accusations restent à confronter aux éléments concrets du dossier judiciaire.