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Il percute celui qu’il prend pour le voleur de son vélo… mais l’homme n’est pas celui qu’il croit !

Julie K.
4 Min de lecture

Un coup de volant qui tourne au cauchemar. À Villefranche-sur-Saône, un automobiliste transforme sa vengeance en piège judiciaire après une méprise explosive. Son vélo volé, une poursuite effrénée, puis un choc délibéré : tout bascule quand la victime révèle une identité inattendue. L’affaire soulève une question cruciale : pourquoi cette erreur d’identification va lui coûter bien plus cher qu’un simple vélo ?

Un vol de vélo aux conséquences inattendues

Le dimanche 6 avril 2025, un simple vol de vélo plonge Villefranche-sur-Saône dans une affaire aux rebonds surprenants. En plein après-midi, un automobiliste découvre avec stupeur le vol de sa bicyclette. « Hors de lui, il est alors monté dans sa voiture », relate le Progrès, déterminé à traquer lui-même le voleur dans cette ville du Rhône située à 35 km de Lyon.

Pendant plusieurs minutes, l’homme parcourt les rues environnantes, les yeux rivés sur chaque cycliste. Sa détermination se transforme en passage à l’acte quand il repère finalement son deux-roues. Sans hésiter, il fonce délibérément sur l’individu qu’il croit être le coupable. Une réaction éclair qui marque le début d’un engrenage judiciaire bien plus lourd qu’un simple vol.

Une méprise aux conséquences lourdes

L’automobiliste identifie un cycliste sur sa bicyclette volée et passe à l’acte sans vérification. « Il décide d’accélérer sans réfléchir pour volontairement percuter l’individu », précise l’article source. Un geste irréfléchi qui transforme sa vengeance en agression.

Le terrible quiproquo se révèle après le choc : le cycliste renversé appartient à la Brigade anti-criminalité. L’agent venait précisément de récupérer le vélo après avoir arrêté le véritable voleur. « Manque de bol », ironise le récit, soulignant l’absurdité du destin. Une confusion qui bascule du statut de victime à celui d’auteur en quelques secondes.

Un policier blessé, un automobiliste face à ses actes

Le fonctionnaire de la BAC chute lourdement sur la chaussée après l’impact. « Déstabilisé par la force du choc, le policier n’a pu éviter la chute », précise le rapport. Malgré la violence de la collision, l’agent ne subit que des blessures légères, une issue qualifiée de « fort heureuse » par les sources proches du dossier.

L’automobiliste tente en vain de se justifier auprès des forces de l’ordre. « Il a bien tenté d’expliquer la situation […] mais rien n’y a fait », souligne l’article. Une tentative de dédouanement qui n’empêche pas sa mise en garde à vue immédiate. Les autorités retiennent contre lui le chef d’accusation grave de « violence avec arme par destination », la voiture étant considérée comme une arme dans ce contexte.

La justice s’empare d’une affaire à haut risque

L’automobiliste échappe provisoirement à la garde à vue mais reste sous surveillance judiciaire. « Placé en garde à vue puis relâché, il fait aujourd’hui l’objet d’une enquête », indique le rapport d’enquête. Les conséquences de son geste pourraient s’avérer disproportionnées par rapport à sa motivation initiale de retrouver son bien.

L’article souligne la gravité des charges retenues avec insistance : « violence avec arme par destination », une qualification pénale lourde qui considère son véhicule comme une arme. « Il risque gros et n’échappera pas à la justice », préviennent les sources proches du dossier, rappelant la dangerosité des initiatives de justice privée. Un cas d’école sur les dérives possibles de l’autodéfense.