La Sanction Judiciaire Et Ses Conséquences
Vendredi 18 juillet, le tribunal correctionnel de Dijon tranche. Le verdict tombe, nuancé. L’homme échappe à la condamnation pour harcèlement moral envers Noémie Carage. Une relaxe qui surprend au regard des années de messages obsessionnels.
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Mais la justice frappe ailleurs. Quatre mois de prison avec sursis pour tentative d’escroquerie. Les faux documents à l’en-tête de la FFF, l’usurpation de fonction médicale, le stratagème élaboré : autant d’éléments qui scellent sa condamnation. La mascarade du contrôle antidopage ne passe pas.
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L’avocate de la défense confirme cette décision en demi-teinte. Son client s’en sort mieux que prévu. Les menaces de suicide, les cadeaux envoyés depuis 2015, les messages insistants n’auront pas suffi à caractériser le harcèlement aux yeux du tribunal.
La sanction administrative double la peine judiciaire. Le préfet de la Loire interdit au Stéphanois l’accès aux stades pour douze mois. Une mesure qui vise à protéger les joueuses de toute récidive. Plus question d’approcher les terrains, les vestiaires, ses « idoles ».
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Le quinquagénaire repart libre mais marqué. Son obsession pour les sous-vêtements des footballeuses lui coûte cher. Une réputation détruite, une interdiction de stade, un sursis qui pèse sur ses épaules. La justice a parlé, les joueuses peuvent souffler.
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