Réactions en chaîne : soutiens sur TikTok vs colère des associations de propriétaires
Le hashtag #SquatteurArtisan cumule 2,3 millions de vues sur TikTok, déclenchant des défis de rénovation solidaire dans toute la France. Des influenceurs comme @MaisonSolidaire24 postent des tutoriels « squat éthique », tandis qu’une cagnotte en ligne récolte 8 400€ pour l’occupant marseillais. À l’inverse, la Fédération des Propriétaires Immobiliers dénonce lors d’une conférence de presse du 15 mars « un précédent qui menace tous les détenteurs de biens vacants ».
La préfecture des Bouches-du-Rhône rappelle via un communiqué le délai légal de 48h pour signaler une occupation illicite. Des élus locaux s’emparent du débat : le maire LR du 3ᵉ arrondissement exige « des peines exemplaires », quand une députée écologiste propose un « statut du squat d’amélioration ». Dans l’ombre, un festival culturel prévoit d’investir la maison rénovée, alimentant la polémique sur la récupération médiatique.
Ramadan terminé, mystère persistant : où est passée la caution locative ?
L’occupant avait promis 3 000€ de « dédommagement symbolique » avant le 22 mars 2025, date marquant la fin du Ramadan. Le propriétaire dévoile au journal un message énigmatique laissé sur la table de la cuisine : « Les clés sont sous le pot de géraniums ». Aucun virement ni espèce n’a été retrouvé, alors que le système de chauffage rénové fonctionne parfaitement.
Une enquête pour recel de main-d’œuvre non déclarée est ouverte après la découverte de trois artisans rémunérés en liquide. Dans le même temps, une pétition signée par 12 000 personnes exige la transformation des lieux en « résidence d’artistes engagés », arguant du « patrimoine rénové par la société civile ». Le propriétaire, lui, exige toujours « soit l’argent, soit la démolition des travaux », selon ses avocats.