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Il traîne son chien mort derrière sa voiture : les internautes le retrouvent et…

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Justice Et Barbarie : Les Limites De L’Indignation Populaire

Ces questions troublantes trouvent un écho dans les prétoires. Pendant que les enquêteurs traquent les incendiaires, la justice officielle s’empare du dossier initial. L’organisation GAIA et la commune de Dalhem déposent plainte pour maltraitance animale. Le parquet ouvre une enquête approfondie.

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Lors de son audition, le propriétaire du chien livre une version radicalement différente. « J’avais laissé mon chien dans le coffre pour aller boire un verre… Je pensais qu’il dormait. J’ai été alerté par les appels de phares d’une conductrice… C’est là que j’ai compris. »

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Une explication jugée invraisemblable par les enquêteurs. Selon sa version, le berger allemand aurait glissé hors du coffre, suspendu par la laisse, sans qu’il ne s’en rende compte. Les faits parlent d’eux-mêmes : impossible de ne pas sentir la résistance d’un chien de 30 kilos traîné sur l’asphalte.

Il risque désormais 3 ans de prison, une lourde amende et l’interdiction définitive de posséder un animal. Une peine qui paraît dérisoire face à la violence de l’acte.

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Cette affaire soulève une question cruciale : jusqu’où peut aller la justice populaire ? Un juriste belge interrogé par La Dernière Heure résume le dilemme : « On ne peut pas combattre la barbarie par d’autres actes barbares. »

Entre horreur et vengeance, l’indignation légitime bascule dans l’illégalité. La cruauté ne justifie pas la violence. Même face à l’inacceptable.

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