215 ans de prison pour la femme, 160 ans pour le mari : des peines sans précédent
Jeanne Whitefeather écope de 215 ans d’incarcération, son mari Donald Lantz de 160 ans, selon le verdict du 26 mars 2025. La première pourra théoriquement solliciter une libération conditionnelle dans 49 ans, le second dans 36 ans – des délais rendant leur sortie virtuellement impossible.
Le tribunal ordonne au couple de verser 280 000 dollars à chacun des cinq enfants, soit 1,4 million de dollars au total. Cette décision s’inscrit dans l’une des condamnations les plus lourdes jamais prononcées aux États-Unis pour esclavage moderne, dépassant les précédents judiciaires en matière de traite intra-familiale.
Des enfants en reconstruction, marqués à vie par l’horreur
Les cinq victimes, désormais placées sous protection des services sociaux, suivent un parcours de reconstruction. « Leur résilience est remarquable », confirme un travailleur social, précisant que chacun bénéficie de 280 000 dollars d’indemnisation pour bâtir un nouvel avenir.
L’aînée, aujourd’hui majeure, reste la figure centrale du combat judiciaire. Son témoignage détaillant les injures racistes et les sévices a permis de faire condamner ses bourreaux. Des associations antiracistes locales mobilisées soulignent « l’urgence de réformer les contrôles d’adoption », pour éviter qu’un tel scénario ne se reproduise.