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Ils vivent à trois depuis 7 ans : Si ma femme est absente, je ne…

Un trio amoureux défie les conventions depuis 7 ans. Entre appartements mitoyens et moments fusionnels, Magalie, Steeve et Delphine partagent tout… sauf une règle absolue. Comment concilier polyamour, quotidien et harmonie ? Leur expérience singulière éclaire une autre vision de l’amour, loin des schémas traditionnels.

Un trio inattendu face à l’amour à trois

Depuis sept ans, Magalie, Steeve et Delphine forment un trouple stable dans un pays où 77% des Français jugent le couple hétérosexuel idéal*. Leur histoire débute par une rencontre banale orchestrée par un ami commun, alors que Magalie traversait une rupture difficile. « On est tombés amoureux tous les trois », confie la plus jeune membre du trio, évoquant une alchimie progressive entre 2023 et aujourd’hui.

À l’origine, Steeve et Delphine cultivaient déjà une relation ouverte depuis seize ans, fréquentant régulièrement des clubs échangistes. Leur expérience du libertinage n’avait pourtant pas préparé ce bouleversement sentimental. « Le polyamour ça ne se cherche pas, ça se trouve comme ça », révèle Steeve, soulignant le caractère imprévisible de cette configuration.

L’intégration de Magalie dans le couple historique se révèle cependant semée d’embûches. Les trois quadragénaires comparent explicitement leur relation à un schéma conventionnel, insistant sur la nécessité de « ne pas stresser sur la durée » comme dans toute histoire d’amour classique. Une base commune qui a finalement scellé leur exceptionnelle longévité.

*Source : Enquête Ifop 2023 sur les représentations du couple

L’intégration mouvementée de Magalie

L’arrivée de la trentenaire dans le couple historique de Steeve et Delphine bouleverse d’abord leurs habitudes. « Le plus dur, ça a été l’intégration de Magalie dans notre couple », reconnaît Steeve, évoquant une période d’adaptation aussi intense qu’imprévue. Les trois partenaires naviguent alors entre expérience inédite et maintien de leur stabilité originelle.

Le trio adopte une stratégie surprenante : calquer leur fonctionnement sur celui d’un « couple normal ». « Quand vous vous mettez avec quelqu’un, vous ne savez pas combien de temps ça va durer », argumente Steeve pour justifier cette approche pragmatique. Une philosophie qui permet au groupe de dédramatiser les tensions inhérentes à toute relation naissante.

Ce défi s’inscrit dans un contexte singulier : Delphine et Steeve cumulent déjà 23 ans de vie commune lorsqu’ils accueillent Magalie. Leur expérience du libertinage facilite paradoxalement cette transition, mais ne prépare pas à la gestion quotidienne d’un ménage à trois. La solution viendra d’un investissement immobilier inhabituel, révélé dans la partie suivante.

Un quotidien réinventé porte à porte

La cohabitation du trio repose sur une solution immobilière insolite. Steeve investit dans un appartement mitoyen, littéralement situé sur le même palier que celui du couple originel. Ce choix stratégique permet au « trouple » de concilier intimité partagée et respect des espaces individuels.

Leur routine défie les idées reçues sur les relations polyamoureuses. « On dort ensemble, on fait la cuisine ensemble, on fait le ménage ensemble… », énumère Magalie, insistant sur leur volonté de reproduire les mécanismes d’un couple traditionnel. Chaque activité devient prétexte à des moments fusionnels à trois, y compris les plus banals.

Cette organisation spatiale inédite résout un paradoxe : maintenir une relation équilibrée malgré les différences d’âge (34 ans pour Magalie, 42 et 43 ans pour Steeve et Delphine). Mais elle ne suffit pas à endiguer toutes les tensions. La gestion de la jalousie et des tentations externes exigera la mise en place de règles draconiennes, dévoilées dans la suite de l’article.

La règle absolue qui scelle leur équilibre

Le trouple a instauré une loi immuable : « Les trois ou rien ». Magalie souligne avec fermeté : « Si ma femme Delphine est absente, je ne vais pas faire l’amour seule avec son mari ». Une interdiction qui vaut dans les deux sens et constitue leur garde-fou contre la jalousie.

Cette règle s’applique aussi aux éventuelles rencontres en club libertin. Les trois partenaires sélectionnent rigoureusement leurs invités occasionnels : « L’autre femme doit nous plaire à tous », précise Magalie. Un filtrage strict pour éviter tout déséquilibre affectif au sein du trio.

Leur credo ? L’exclusivité collective. « On ne se dit pas pendant qu’on fait l’amour à trois qu’il y en a une qui a eu plus que l’autre », insiste la plus jeune membre. Une discipline consentie qui explique leur longévité exceptionnelle, ponctuée de « super moments » quotidiens.