Les réseaux sociaux en émoi face à l’apocalypse parisien
Twitter et TikTok voient exploser les vidéos du sinistre, dont une montrant des flammes hautes de 30 mètres capturées depuis le toit d’un immeuble de Clichy. « On aurait dit un film catastrophe, avec cette fumée qui avalait le ciel », témoigne une utilisatrice, son téléphone tremblant face au brasier. D’autres clips montrent des automobilistes bloqués sur le périphérique, contraints de faire demi-tour sous une pluie de cendres.
La polémique enfle quand des tweets de personnalités politiques pointent « des négligences inacceptables ». Un député évoque même un « scénario criminel », partagé 4 000 fois en deux heures. À l’inverse, des experts rappellent en direct sur BFMTV que le site avait reçu un « permis de risque » en 2023 pour son stockage de matières combustibles. Les associations écologistes alertent sur l’air toxique, invitant les Franciliens à porter des masques.
Urgentes conséquences et incertitudes persistantes après le sinistre
L’arrêt du centre Syctom perturbe la collecte des déchets de 80 communes, dont Paris intra-muros. Une cellule psychologique est déployée pour les 24 employés évacués, tandis que le procureur lance une information judiciaire pour « destruction par incendie ». Les premiers calculs estiment à 8 000 m² la superficie ravagée, avec des opérations de refroidissement prévues pour 24 à 48 heures.
Les experts divergent sur les causes : certains évoquent un court-circuit dans le stockage de textiles, d’autres une combustion spontanée de déchets organiques. « La présence de produits toxiques va compliquer le nettoyage », alerte un chimiste, alors que la préfecture annonce un plan d’urgence pour éviter la pollution de la Seine. Une question demeure : comment un site aussi stratégique a-t-il pu brûler intégralement en moins de trois heures ?