Impact sur sa carrière et réaction du public
Les ventes de billets pour le spectacle d’Inès Reg subissent un coup de frein après le clash, selon ses propres dires. Alors que la promo démarrait en flèche, la polémique entraîne un « essoufflement » inquiétant, avant que le Casino de Paris ne relance la machine. Le succès de cette date-clé, saluée par la critique, devient un symbole de sa résistance médiatique, malgré l’onde de choc initiale.
Le public, lui, reste partagé. Si certains fans saluent son « authenticité » et soutiennent l’humoriste malgré la controverse, d’autres pointent du doigt ses propos ambivalents. Le surnom peu flatteur attribué à Natasha St-Pier lors de son spectacle alimente notamment les débats, cristallisant une polarisation inédite autour de son personnage public.
L’après-tempête : résilience ou transformation ?
Inès Reg affirme avoir trouvé un « apaisement » après la tourmente, même si les stigmates du scandale persistent. « Ça m’a appris à dire « écoute, tu ne vas rien changer ». Si les gens ont décidé de ne pas t’aimer… ça va continuer », lâche-t-elle, adoptant une philosophie de détachement contrôlé. Une posture qui masque mal les leçons tirées de cette crise, où l’humoriste a dû repenser son rapport au public et à l’opinion.
Sa stratégie de reconquête passe désormais par un équilibre subtil : évoquer l’affaire sans s’y enfermer, comme avec le surnom polémique glissé dans son spectacle. Si elle refuse de « occuper les zones d’ombre », ses prises de parole calculées – comme ses passages répétés dans Quotidien – trahissent une volonté de reprendre le récit médiatique. Un jeu de funambule entre transparence assumée et reconstruction en silence.
