Netflix enrichit son catalogue d’horreur avec l’arrivée d’Infinity Pool, un film qui ne laisse personne indifférent depuis sa sortie initiale en janvier 2023. Cette œuvre singulière, portée par les performances remarquables d’Alexander Skarsgard et Mia Goth, s’impose comme une expérience cinématographique aussi fascinante que dérangeante, récoltant un impressionnant score de 87% sur Rotten Tomatoes.
Dans un paysage cinématographique souvent formaté, le dernier né de Brandon Cronenberg se démarque par son approche unique du genre horrifique, mêlant avec brio thriller psychologique et critique sociale. Le film divise autant qu’il captive, provoquant des réactions passionnées chez les spectateurs qui oscillent entre admiration et malaise.
L’héritage Cronenberg : tel père, tel fils ?
Brandon Cronenberg, fils du légendaire David Cronenberg, affirme sa propre identité artistique avec ce troisième long-métrage. Après avoir marqué les esprits avec Possessor en 2020, le réalisateur poursuit son exploration des territoires les plus sombres de la psyché humaine, tout en se détachant progressivement de l’ombre paternelle.
Brandon Cronenberg en quelques mots
Réalisateur canadien né en 1980, il fait ses débuts en 2012 avec « Antiviral ». Son style unique mêle body horror et critique sociale, s’inscrivant dans une vision très personnelle du cinéma d’auteur moderne.
Une descente aux enfers en paradise
L’intrigue d’Infinity Pool nous plonge dans un resort luxueux où un couple en vacances fait la rencontre d’une mystérieuse femme. Cette dernière les entraîne hors des limites de leur complexe hôtelier, dévoilant la face obscure d’un paradis apparent. Le film explore avec virtuosité les thèmes de la moralité, des inégalités sociales et de la décadence morale.
Le récit se déploie comme un cauchemar éveillé, brouillant constamment les frontières entre réalité et hallucination. Les spectateurs témoignent d’une expérience immersive intense : « C’est une histoire vraiment cool et originale qui m’a donné l’impression d’être piégée dans une boucle temporelle », confie l’un d’entre eux.
Un film qui marque les esprits
Les réactions du public soulignent la nature clivante de l’œuvre. Certains spectateurs mettent en garde : « Ce n’est certainement pas pour ceux qui ont une constitution faible – ou un cœur fragile ». D’autres recommandent même un second visionnage pour saisir toutes les subtilités et les concepts dissimulés dans cette œuvre dense.
Le « Body Horror » : une tradition familiale
Genre cinématographique popularisé par David Cronenberg, le body horror explore les transformations physiques et la déformation du corps humain comme vecteur d’horreur psychologique.
Une expérience cinématographique unique
L’impact d’Infinity Pool sur son audience dépasse le simple divertissement. Les témoignages convergent vers une expérience déstabilisante qui reste gravée dans les mémoires. Comme le résume parfaitement un spectateur : « Il y a des films qui vous laissent vous demander ce que vous avez regardé exactement et qui peuvent même être déstabilisants. Infinity Pool en fait partie. »