La justice démonte la machination et prononce l’irréparable
Le juge qualifie le crime d’« acte monstrueux prémédité », soulignant qu’André Rebelo a privé sa mère de sa dignité en mettant en scène son corps. « Vous avez élaboré un stratagème frauduleux dès la souscription des assurances », assène-t-il lors du verdict du 1er avril 2025. La peine de perpétuité, avec 25 ans de sûreté, tombe comme un couperet dans une salle comble.
Si l’accusé maintient sa version d’un « suicide non assumé » de Colleen, il admet avoir falsifié des documents pour cacher ses dettes. Aucun membre de la famille Rebelo n’assiste à l’audience. Gracie Piscopo, elle, efface tous ses comptes sociaux et refuse tout commentaire. La cour rappelle qu’elle n’était pas au courant des agissements de son compagnon, selon les éléments du dossier.
L’envers du décor : cryptomonnaies et pression sociale
Après le procès, les comptes Instagram du couple disparaissent, effaçant toute trace de leur vie factice. Des experts pointent un cocktail explosif : la pression des cryptomonnaies – secteur où 80% des traders amateurs perdent de l’argent – et le culte de l’apparence sur les réseaux sociaux. « Maintenir une image de réussite devient une prison mentale », analyse un psychologue spécialisé dans les dérives numériques.
À Perth, l’affaire Rebelo relance le débat sur les crimes financiers liés à l’influence. Des voix réclament un encadrement des publicités pour les placements risqués. Pendant ce temps, Colleen Rebelo repose sous une pierre tombale anonyme, loin des projecteurs qui ont scellé son destin. « Personne ne mérite de devenir un chèque en sursis », murmure une voisine, tandis que la ville tente de tourner la page.