Inquiétante disparition de Laure, mère de famille, au Pays basque : le point sur l’affaire

Quentin M.
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Une nouvelle affaire bouleverse le Pays basque en ce début d’été 2024. Laure Zacchello, mère de famille de 43 ans et ancienne infirmière reconvertie en thérapeute, s’est volatilisée dans des circonstances troublantes le 21 juin dernier. Cette disparition inquiétante a plongé la communauté locale dans l’émoi, d’autant plus que les trois jeunes enfants de Laure, âgés de 5, 7 et 9 ans, se retrouvent désormais sans leur mère.

L’enquête prend rapidement une tournure dramatique lorsque les soupçons se portent sur le mari de Laure Zacchello. Les autorités, face à un faisceau d’indices préoccupants, n’écartent pas la piste d’un homicide conjugal. Cette affaire soulève de nombreuses questions sur les relations au sein du couple et met en lumière les enjeux de la violence domestique, même dans les endroits les plus paisibles en apparence.

Une disparition mystérieuse sous le soleil basque

Le 21 juin 2024, alors que la France s’apprête à célébrer la fête de la musique, Laure Zacchello est aperçue pour la dernière fois à Urrugne, charmante commune du Pays basque. Il est alors 8h30, et rien ne laisse présager le drame qui va se jouer. La police nationale du département des Pyrénées-Atlantiques lance rapidement un appel à témoins sur les réseaux sociaux, cherchant à recueillir toute information susceptible d’éclaircir cette disparition.

Les enquêteurs s’intéressent particulièrement à un véhicule 4×4 de couleur rouge vif, de marque Suzuki. Cet élément pourrait s’avérer crucial pour reconstituer le fil des événements de cette journée fatidique. Chaque détail compte dans cette course contre la montre pour retrouver Laure Zacchello, vivante ou non.

Le spectre du drame conjugal plane sur l’enquête

Le 27 juin 2024, Jérôme Bourrier, procureur de la République, tient une conférence de presse qui fait l’effet d’un coup de tonnerre. Il déclare : « Des indices, graves et concordants, laissent à penser que Laure Zacchello est possiblement décédée, possiblement victime d’un homicide volontaire par son conjoint ». Ces mots pèsent lourd et orientent l’enquête vers une piste criminelle au sein même du foyer familial.

Le jour de la disparition de Laure, les trois enfants du couple étaient chez leurs grands-parents. Le soir même, son mari, professeur d’EPS, participe aux festivités de la fête de la musique avec des amis. Ce n’est que le lendemain que la situation prend un tournant inattendu : la sœur du mari découvre ce dernier « allongé au sol, à l’extérieur du domicile, sur le ventre » et blessé à la tête. Il est immédiatement transporté à l’hôpital de Saint-Jean-de-Luz.

Un mari mis en examen, des zones d’ombre persistantes

Face à l’accumulation d’éléments troublants, le juge d’instruction ordonne la mise en examen du mari de Laure pour « homicide sur conjoint ». Cette décision judiciaire s’appuie sur plusieurs facteurs aggravants. Le couple était en instance de séparation, et Laure avait confié à ses proches ses craintes vis-à-vis de son époux. Ces révélations jettent une lumière crue sur les tensions qui couvaient au sein du foyer.

Le profil du mari intrigue également les enquêteurs. Chasseur et tireur, il possède plusieurs armes. De plus, il serait un adepte de la mouvance survivaliste, un élément qui pourrait s’avérer pertinent dans la compréhension de cette affaire complexe. Chaque détail de la vie du couple est désormais passé au crible, dans l’espoir de lever le voile sur le sort de Laure Zacchello.