Insecticide interdit : un bébé d’un an hospitalisé après avoir ingéré ce produit qui circule encore clandestinement

Des Saisies Importantes Révèlent L’Ampleur Du Trafic Malgré Les Contrôles

Les chiffres des saisies confirment cette réalité alarmante. En janvier 2025, la DDPP du Val-d’Oise a mis la main sur 45 flacons de Sniper lors d’une seule opération de contrôle. Quelques mois auparavant, 78 flacons supplémentaires avaient été découverts à Sarcelles, soigneusement dissimulés sous des stands de vente de chaussures et de bazar.

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Ces découvertes révèlent l’ingéniosité des réseaux de distribution clandestine. Le produit se cache dans des commerces de proximité, loin de tout soupçon. Les vendeurs exploitent la détresse des familles confrontées aux infestations de punaises de lit, proposant une solution miracle à prix abordable.

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La vulnérabilité des enfants face à ces pratiques interpelle particulièrement les experts. Le cas du bébé de Sarcelles illustre tragiquement les conséquences de ce commerce parallèle. « Les tout-petits paient le prix fort d’un manque criant d’information », alertent les toxicologues.

Cette circulation massive interroge sur l’efficacité réelle des contrôles. Malgré les interdictions formelles et les campagnes de sensibilisation, les réseaux s’adaptent et prospèrent. La demande reste forte, alimentée par l’explosion des infestations de punaises de lit dans les grandes métropoles.

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Les autorités semblent jouer un éternel jeu du chat et de la souris avec des trafiquants toujours plus créatifs.