La télévision française s’enflamme en ce début d’année 2025 ! Une véritable tempête médiatique secoue le petit écran suite aux déclarations fracassantes de Jean-Pierre Foucault concernant la nouvelle version d’Intervilles. L’animateur historique n’a pas mâché ses mots pour critiquer la décision de Nagui de supprimer les emblématiques vachettes du programme.
Cette controverse révèle une fracture profonde dans le monde de la télévision, opposant tradition et modernité. Alors que Nagui prépare le retour de l’émission culte pour l’été 2025, sa volonté de moderniser le format en retirant les célèbres bovins suscite des réactions passionnées, jusqu’à faire sortir de ses gonds l’une des figures les plus respectées du PAF.
L’héritage d’une émission mythique
Créée dans les années 60, Intervilles s’est imposée comme l’un des programmes les plus populaires de la télévision française. Les affrontements entre villes, ponctués par les courses-poursuites avec les vachettes, ont marqué des générations de téléspectateurs. Jean-Pierre Foucault, qui a animé l’émission de 1995 à 1999, reste profondément attaché à cette formule historique.
Les vachettes d’Intervilles en chiffres
Présentes depuis 1962 dans l’émission
Plus de 500 vachettes ont participé au programme
3 à 4 courses par émission en moyenne
Ces dernières années ont vu émerger de nouvelles sensibilités concernant le bien-être animal, conduisant de nombreuses émissions à revoir leur copie. C’est dans ce contexte que Nagui, fort de son expérience d’animateur et de producteur, a décidé de donner un nouveau souffle à l’émission en excluant les séquences avec les vachettes.
Le choc des générations télévisuelles
La réaction de Jean-Pierre Foucault ne s’est pas fait attendre. Dans une intervention remarquée, il qualifie cette décision de « bien-pensance » excessive et n’hésite pas à tacler Nagui en le qualifiant de « woke ». Sa phrase choc « Guy Lux doit se retourner dans sa tombe ! » résonne comme un cri du cœur des défenseurs de la formule originale.
De son côté, Nagui justifie sa position avec conviction : « Je pense simplement que ces taureaux sont beaucoup plus heureux dans la nature ». Une vision qui s’inscrit dans une tendance plus large de la télévision moderne, soucieuse de s’adapter aux évolutions sociétales.
Un débat qui dépasse le simple divertissement
Les réseaux sociaux s’enflamment autour de cette polémique, divisant les internautes entre partisans du renouveau et défenseurs de la tradition. Le maire de Dax s’est même joint au débat, affirmant qu' »Intervilles sans les vaches, ce n’est pas Intervilles ».
Le parcours de Jean-Pierre Foucault
50 ans de carrière à la télévision
Animateur d’Intervilles de 1995 à 1999
Actuellement à l’affiche de Gladiators aux côtés de Denis Brogniart
Alors que le retour d’Intervilles est prévu dans quelques mois, cette controverse soulève des questions plus larges sur l’évolution des programmes de divertissement et leur capacité à se réinventer tout en préservant leur ADN. Le succès de cette nouvelle formule dépendra de sa capacité à convaincre aussi bien les nostalgiques que les nouveaux téléspectateurs.
