En 2020, une série sud-coréenne bouleverse les codes et captive les spectateurs du monde entier sur Netflix. Itaewon Class, adaptation d’un webtoon populaire, raconte l’histoire poignante d’un jeune homme déterminé à se venger d’un puissant conglomérat qui a détruit sa vie, tout en construisant son propre empire dans le quartier le plus cosmopolite de Séoul.
Entre drame social et success-story entrepreneuriale, la série se démarque par son audace narrative et sa capacité à aborder des thématiques rarement traitées dans les K-dramas traditionnels. Portée par des performances d’acteurs remarquables et un scénario captivant, elle s’impose rapidement comme un phénomène culturel dépassant les frontières de la Corée du Sud.
Une quête de justice dans les rues d’Itaewon
L’histoire suit le parcours de Park Sae-ro-yi, incarné par Park Seo-joon, dont la vie bascule le jour où il défend un camarade victime de harcèlement. Ce geste altruiste déclenche une série d’événements tragiques, culminant avec la mort de son père dans un accident causé par le fils du PDG de Jangga Group. Après trois ans de prison, il n’a qu’un seul objectif : faire tomber l’empire de celui qui a détruit sa vie.
C’est dans le quartier animé d’Itaewon que Park Sae-ro-yi choisit d’établir son bar-restaurant, première pierre de son projet ambitieux. Entouré d’une équipe de marginaux menée par l’influenceuse Jo Yi-Seo, il se lance dans une ascension aussi périlleuse que passionnante.
Le quartier d’Itaewon : un microcosme unique à Séoul
Ancien quartier proche d’une base militaire américaine, Itaewon s’est transformé en hub culturel cosmopolite. C’est aujourd’hui le quartier le plus international de Séoul, réputé pour sa vie nocturne vibrante et son esprit d’ouverture aux influences mondiales.
Une série qui bouscule les conventions
Itaewon Class se distingue par son traitement novateur de sujets sociétaux sensibles. La série aborde frontalement la discrimination envers les ex-détenus, les préjugés raciaux et l’acceptation de la communauté LGBT, des thématiques rarement explorées dans les productions coréennes mainstream.
La critique des chaebols, ces puissants conglomérats familiaux qui dominent l’économie sud-coréenne, constitue également un fil rouge percutant. Le show dénonce les comportements toxiques de ces dynasties tout en célébrant l’entrepreneuriat éthique et la résilience.
Un succès critique et populaire retentissant
Les performances exceptionnelles des acteurs, en particulier celle de Park Seo-joon et de la révélation Kim Da-mi, ont largement contribué au triomphe de la série. L’épisode final a enregistré un taux d’audience national de 16,548%, devenant le cinquième plus grand succès de la chaîne JTBC et le 14e drama le mieux noté de l’histoire de la télévision câblée coréenne.
La reconnaissance internationale
Time Magazine et Forbes ont inclus Itaewon Class dans leurs sélections des meilleurs dramas coréens. La série a également remporté le prix de la meilleure série dramatique aux 25e Asian Television Awards, confirmant son statut de phénomène culturel majeur.
La série est devenue un véritable phénomène culturel, comme en témoignent les données de Google Trends qui la placent comme le programme dramatique le plus recherché en Corée du Sud en 2020. Son succès international sur Netflix a ouvert la voie à une nouvelle génération de K-dramas socialement engagés et artistiquement ambitieux.