
La Justice Face À La Maltraitance Animale
Cette dimension judiciaire s’appuie sur un arsenal législatif belge particulièrement sévère en matière de protection animale. La plainte pour maltraitance animale déposée par la conductrice témoin déclenche mécaniquement une procédure pénale aux conséquences potentiellement lourdes pour l’homme de Dalhem.
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Le Code pénal belge ne plaisante pas avec ce type d’infractions. L’article 544bis sanctionne spécifiquement les actes de cruauté, d’abandon ou de négligence grave envers les animaux. Les faits reprochés au propriétaire d’Ares tombent directement sous le coup de cette législation renforcée ces dernières années face à la sensibilisation croissante du public.
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Les sanctions encourues reflètent la gravité accordée par la justice belge à ces actes : jusqu’à trois ans d’emprisonnement ferme, une amende pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros, et surtout, le retrait définitif du permis de détention d’un animal. Cette dernière mesure, particulièrement dissuasive, interdit à vie la possession de tout animal domestique.
Le parquet de Liège dispose désormais d’éléments probants solides : les images filmées constituent une preuve irréfutable de la maltraitance, tandis que les déclarations contradictoires de l’accusé affaiblissent considérablement sa défense. La mort d’Ares, conséquence directe de ces actes, aggrave automatiquement les poursuites et écarte toute possibilité de sanctions symboliques.
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Mais cette affaire judiciaire va rapidement dépasser le cadre strict du tribunal. Car pendant que la justice institutionnelle suit son cours, une autre forme de justice se met en marche dans les rues de Dalhem. Une justice populaire aux méthodes plus expéditives et aux conséquences tout aussi dramatiques pour l’homme désormais surnommé le « tueur de chien ».