Une journaliste crée de toutes pièces une vie rurale idéalisée dans ses chroniques, jusqu’au jour où son rédacteur en chef décide de lui rendre visite pour Noël. Son mensonge se brise lorsque Rebecca, une collègue jalouse, révèle la supercherie devant l’équipe et les voisins. Entre sabotages, alliances inattendues et confession publique, ce réveillon tourne au cauchemar… avant de se muer en leçon sur le pouvoir libérateur de la vérité.
Une carrière bâtie sur des mensonges idylliques
Chaque semaine, Kate décrit dans ses chroniques un quotidien champêtre parfait : tartes maison refroidissant sur le rebord de fenêtre, poules caquetant dans la cour, matins enneigés à la ferme. Problème : cette vie bucolique n’existe que sur le papier. La journaliste vit en réalité dans un appartement urbain exigu, où le seul lien avec la campagne est une boîte d’œufs bio au frigo.
Ces récits inventés propulsent sa carrière, séduisant Steven, son rédacteur en chef. Ses articles deviennent la coqueluche de la rédaction, éclipsant même ceux de Rebecca, une collègue rivale. Mais derrière ce succès, un mensonge s’enkyste : Kate n’a jamais mis les pieds dans une ferme, et sa « vie rêvée » tient à peine à un fil – celui de son imagination.
Une invitation qui fait tout basculer
Le piège se referme lorsque Steven annonce sa visite surprise : « Ma femme et moi te rejoindrons pour Noël. Ce sera la meilleure façon de prouver l’authenticité de ta rubrique ! ». Kate, paniquée, n’a que quelques jours pour transformer son mensonge en réalité. Elle loue en urgence une maison dans le Vermont, séduite par des photos d’un cottage pittoresque – sans se douter de son état réel.
La propriétaire, Mme Ruth, accueille la journaliste avec méfiance. « Les gens de la ville disent toujours ça. On verra bien », lance-t-elle en lui tendant les clés. Le ton est donné : entre l’appartement urbain exigu et la ferme fantasmée, Kate devra improviser un décor crédible… ou risquer l’effondrement de sa carrière.
Le rush désespéré pour incarner le mensonge
La maison se révèle être un chantier : poussière accumulée, toiles d’araignées aux angles, four grinçant et frigo capricieux. Kate s’épuise à nettoyer, décorer et cuisiner, tandis que les poules achetées sur un coup de tête s’échappent dans la cour gelée. Sa tentative de cuire une tarte se solde par un nuage de fumée et un détecteur d’incendie hurlant, sous le regard narquois des voisins qu’elle repousse sèchement.
Le pire survient quand Rebecca apparaît, flânant avec Mme Ruth près de la clôture. « Tu t’amuses bien ? », lance-t-elle, sourire carnassier. La rivale, déjà responsable de café dopé à la mélatonine au bureau, observe chaque faux pas de Kate. Entre poules rebelles et électroménager hostile, la journaliste joue sa crédibilité… et Rebecca compte bien en profiter.