L’Hypocrisie Dénoncée : Deux Poids, Deux Mesures Entre Productions Locales Et Américaines
Cette précision chirurgicale révèle surtout un traitement à géométrie variable. Car si le CBFC scrute chaque seconde des blockbusters américains, les productions locales bénéficient d’une tolérance remarquable.
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Thunderbolts et le dernier Mission : Impossible ont également subi les ciseaux du comité pour quelques gros mots épars. Une surveillance systématique qui contraste violemment avec l’indulgence accordée au cinéma indien.
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Le film Jaat, l’un des plus gros succès de l’année en Inde, illustre parfaitement cette hypocrisie. Scènes de viol, décapitations explicites : rien n’a été retranché. Le public indien peut donc contempler des têtes qui roulent et des violences sexuelles, mais s’évanouit devant un baiser entre super-héros.
Cette discrimination flagrante soulève des questions dérangeantes sur les critères réels du CBFC. Protège-t-il vraiment la sensibilité du public ou applique-t-il un protectionnisme culturel déguisé ? Les observateurs dénoncent une censure à deux vitesses : impitoyable avec Hollywood, complaisante avec Bollywood.
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L’organisme indien justifie rarement ses décisions, laissant planer le mystère sur ses véritables motivations. Entre baisers proscrits et carnages autorisés, la logique du CBFC défie l’entendement. Superman paie le prix d’un arbitraire qui révèle plus sur les complexes d’une industrie que sur la protection de l’innocence.
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