Dans le monde scintillant du showbiz, rares sont les célébrités qui osent lever le voile sur leurs difficultés financières. Pourtant, c’est précisément ce qu’a fait Stéphane Bern, figure emblématique du patrimoine français, en révélant récemment son endettement colossal de 4 millions d’euros. Une somme astronomique qui a laissé ses fans bouche bée et qui soulève de nombreuses questions sur les coulisses de la vie de l’animateur star.
Derrière son sourire chaleureux et son expertise en histoire, Stéphane Bern cache en réalité une situation financière des plus précaires. Dans une interview accordée au Parisien en avril 2023, l’homme de télévision a dévoilé les dessous de son investissement pharaonique dans le Collège Royal de Thiron-Gardais, un projet qui l’a plongé dans les abysses de l’endettement. Une confession qui jette une lumière nouvelle sur les sacrifices consentis par ceux qui se consacrent à la préservation du patrimoine français.
Un rêve patrimonial à prix d’or
Tout a commencé en 2012 lorsque Stéphane Bern a acquis le Collège Royal de Thiron-Gardais, situé dans l’Eure-et-Loir, pour la modique somme de 300 000 euros. Ce qui semblait être une aubaine s’est rapidement transformé en un gouffre financier. La rénovation de ce joyau architectural s’est avérée bien plus onéreuse que prévu, engloutissant des millions d’euros et poussant l’animateur à s’endetter au-delà de ses capacités.
« Je me suis endetté au-delà de mes capacités : 4 millions d’euros à rembourser sur 25 ans », a confié Bern au Parisien. Une dette colossale qui l’a contraint à prendre des mesures drastiques, comme la vente de sa maison en Grèce. Malgré l’ampleur du défi, l’animateur a tenu à préciser qu’il avait « refusé toutes les aides publiques », préférant assumer seul le poids de son engagement patrimonial.
L’empire Bern contre-attaque
Face à cette situation financière délicate, Stéphane Bern n’est pas resté les bras croisés. L’animateur a multiplié les projets et les investissements pour tenter de rembourser sa dette. Sa société de production, Gotha Conseil, co-dirigée avec son associé Gaël Richard, s’est révélée être une véritable mine d’or. Selon les informations rapportées par L’Informé, cette structure aurait généré pas moins de 730 000 euros de dividendes depuis 2019.
Fort de ce succès, le duo a lancé une nouvelle société de production, Kisayang, qui a déjà fait ses preuves en engrangeant plus de 200 000 euros de bénéfices en 2022. Ces ventures dans le monde de la production télévisuelle viennent compléter les revenus que Bern tire de ses émissions et de ses droits d’auteur, tous intégralement consacrés au remboursement de sa dette.
Une société de production est une entreprise spécialisée dans la création et la réalisation de contenus audiovisuels tels que des émissions de télévision, des films ou des séries. Elle gère tous les aspects de la production, du développement du concept au tournage en passant par le financement.
La mode au secours du patrimoine
Mais l’animateur ne s’arrête pas là dans sa quête de diversification des revenus. Récemment, Stéphane Bern s’est lancé dans une nouvelle aventure entrepreneuriale aux côtés de son compagnon, Yori Baillères. Le couple a déposé une marque de vêtements baptisée Paris Le Perche, qui vient compléter la marque Collège Royal déjà existante de l’animateur.
Cette incursion dans le monde de la mode permet à Bern de commercialiser des produits dérivés et « des créations autour d’un art de vivre inspiré par l’Histoire ». Une initiative qui pourrait bien s’avérer lucrative et aider l’animateur à sortir la tête de l’eau financièrement, tout en restant fidèle à sa passion pour le patrimoine et l’histoire de France.
Le Perche est une région naturelle et historique à cheval sur les départements de l’Orne, de l’Eure-et-Loir et de la Sarthe. C’est dans cette région que se trouve le Collège Royal de Thiron-Gardais, propriété de Stéphane Bern, ce qui explique le nom choisi pour sa marque de vêtements « Paris Le Perche ».
Ainsi, malgré l’ampleur de sa dette, Stéphane Bern fait preuve d’une résilience et d’une créativité remarquables. Entre ses activités télévisuelles, ses sociétés de production, ses livres et ses nouvelles aventures dans la mode, l’animateur met toutes les chances de son côté pour honorer ses engagements financiers. Une chose est sûre : la passion de Bern pour le patrimoine français l’a peut-être endetté, mais elle continue de nourrir son esprit d’entreprise et sa détermination à préserver l’histoire de France, quoi qu’il en coûte.