Image d’illustration © Buzzday
Les Explications De Matignon Face Au Scandale
Face à l’embarras créé par cette révélation, les services du Premier ministre s’activent rapidement. Contactés par Le Figaro, ils confirment que François Bayrou a finalement réglé « l’intégralité » de ses impayés. Une confirmation qui arrive après coup, une fois l’affaire rendue publique par Le Canard enchaîné.
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La version officielle tente de minimiser la portée du scandale. Matignon explique que la copropriété était « en conflit avec le syndic ». Cette justification transforme le défaut de paiement du Premier ministre en simple victime collatérale d’un dysfonctionnement administratif. Une présentation qui contraste avec la virulence du courrier de mise en demeure.
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Le timing de cette révélation pique au vif. Le Canard enchaîné publie cette information précisément le 15 juillet, jour où François Bayrou présentait son plan de redressement budgétaire devant les Français. L’ironie est saisissante : pendant que le Premier ministre appelait à la rigueur financière nationale, sa propre situation de débiteur défaillant éclatait au grand jour.
Cette coïncidence temporelle transforme un simple incident de copropriété en symbole politique gênant. Comment prêcher l’exemplarité budgétaire quand on accumule soi-même les impayés ? La communication de crise de Matignon peine à masquer cette contradiction flagrante entre discours public et pratiques privées.
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