Marseille, terrain de tous les dangers
Selon Closer, Amjad aurait rejoint la Castellane, quartier marseillais tristement célèbre pour ses réseaux de trafic. Le magazine affirme que l’adolescent opère désormais sur « un point de deal », plongeant dans un milieu où la violence des règlements de comptes a fait 37 morts en 2024 dans les Bouches-du-Rhône.
Le rôle de chouf, guetteur payé une centaine d’euros par jour pour alerter via smartphone, constitue la porte d’entrée des mineurs dans le narcobanditisme. « À 12 ans, ils commencent comme coursiers. À 13 ans, ils montent en grade », explique un policier marseillais sous couvert d’anonymat. Les forces de l’ordre redoutent qu’Amjad ne survive pas à cette traque inquiétante entre foyers éducatifs et cités criminelles.
Enquête et questions institutionnelles
Les forces de l’ordre traquent activement Amjad, dont la présence serait confirmée à Marseille, selon des sources policières. Le directeur interdépartemental de la police nationale des Hautes-Alpes précise à BFMTV : « Son attirance pour le trafic était connue », une réalité qui interroge les mesures préventives mises en place par le foyer éducatif.
Des voix s’élèvent pour dénoncer un système de protection de l’enfance dépassé. « Quand un mineur non scolarisé pendant huit mois disparaît pour entrer dans le banditisme, c’est un échec collectif », analyse un éducateur sous anonymat. La controverse prend de l’ampleur tandis que l’Aide sociale à l’enfance n’a pas encore réagi publiquement aux accusations de la mère.