Dans l’univers scintillant de la musique française, certaines étoiles brillent plus longtemps que d’autres. Jean-Jacques Goldman, figure emblématique de la chanson hexagonale, a beau avoir quitté la scène depuis 2016, son aura continue de rayonner. Retiré des projecteurs, l’artiste aux multiples succès prouve que le talent peut être une rente à vie.
Loin du tumulte médiatique qu’il a toujours fui, Goldman reste paradoxalement omniprésent dans le paysage musical français. Ses chansons, fredonnées par des générations entières, lui assurent une retraite dorée, témoignage d’une carrière exceptionnelle et d’un impact culturel indélébile. Plongeons dans les coulisses de ce succès discret mais persistant.
L’héritage musical d’un artiste hors pair
Il y a 22 ans, Jean-Jacques Goldman sortait « Chansons pour les pieds », son ultime album studio. Depuis, le silence discographique de l’artiste n’a en rien entamé sa popularité. Avec 28,5 millions d’albums vendus au cours de sa carrière, Goldman se hisse au panthéon de la chanson française, aux côtés de Michel Sardou et Johnny Hallyday.
Cette impressionnante discographie continue de générer des revenus substantiels. Les estimations parlent de près de deux millions d’euros annuels, uniquement grâce aux royalties. Un chiffre vertigineux, alimenté par les 80 à 90 diffusions quotidiennes de ses titres sur les ondes FM. La SACEM, société de gestion des droits d’auteur, contribue également à gonfler les revenus du chanteur retraité.
Une fortune discrète, à l’image de l’homme
Malgré une fortune qui rivaliserait avec celle des grands patrons, Jean-Jacques Goldman cultive la simplicité. Pas de collection de voitures de luxe ni de villas somptueuses dans des paradis exotiques pour cet artiste aux pieds sur terre. Son seul investissement ostentatoire serait un hôtel particulier dans le 6e arrondissement de Paris, qu’il n’habite même pas.
Cet hôtel, loin d’être un caprice de star, sert plutôt de pied-à-terre pour sa famille ou ses amis musiciens de passage. Une utilisation pragmatique qui reflète la personnalité de Goldman, toujours prompt à aider son entourage plutôt qu’à s’entourer de luxe superflu.
L’influence persistante d’un artiste retiré
Bien que retiré de la scène, l’influence de Jean-Jacques Goldman perdure. Ses tubes sont régulièrement repris par la nouvelle génération d’artistes, à l’instar de Matt Pokora qui lui a consacré un album entier de reprises en 2012. Cette pérennité musicale témoigne de la qualité intemporelle de son répertoire.
Au-delà de la musique, Goldman reste une figure appréciée des Français. Pour la 11e fois en 12 ans, il est élu personnalité préférée des Français, preuve que son retrait de la vie publique n’a pas entamé l’affection que lui porte le public.
Une vie familiale loin des paillettes
La discrétion de Jean-Jacques Goldman se reflète dans l’éducation qu’il a donnée à ses enfants. Sa fille Caroline, devenue psychothérapeute reconnue, témoigne d’une enfance « de petite banlieusarde », loin du monde du show-business. Scolarisée dans le secteur public avant d’intégrer l’École alsacienne, elle n’a jamais côtoyé les enfants de stars.
Cette volonté de normalité, de garder les pieds sur terre malgré le succès, semble être la marque de fabrique des Goldman. Une philosophie de vie qui, paradoxalement, contribue à maintenir Jean-Jacques Goldman au sommet de la popularité, même dans sa retraite dorée. L’artiste prouve ainsi qu’il est possible de rester simple tout en étant une légende de la chanson française.