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Jean-Jacques Goldman sort de sa retraite avec son frère Robert : leur geste inattendu pour une cause qui « a changé notre vision de… »

Julie K.
8 Min de lecture

Jean-Jacques Goldman, icône discrète de la chanson française, émerge exceptionnellement de sa retraite artistique aux côtés de son frère Robert Goldman pour un projet poignant. Le Parisien révèle leur collaboration inédite sur une chanson écrite pour le Bleuet de France, œuvre centenaire soutenant victimes de guerre et du terrorisme. Ce titre, interprété le 10 avril à la Salle Pleyel par les artistes Eloïz et Yvard, verra ses droits intégralement reversés à l’organisation. Un retour remarqué pour le compositeur, rarement apparu en public depuis des années hormis un selfie viral à Lille et une tribune sur l’intelligence artificielle.

Jean-Jacques Goldman fait son grand retour : les raisons derrière cette décision surprise

Jean-Jacques Goldman, disparu des studios depuis des années, brise son silence artistique dans un élan solidaire. Le chanteur de 73 ans, retiré de la scène médiatique, avait pourtant alimenté les rumeurs ces derniers mois : un selfie pris à Lille en janvier, une tribune sur l’intelligence artificielle signée en février. Mais cette fois, le geste est sans équivoque : il coécrit une chanson avec son frère cadet Robert Goldman, tout aussi discret, pour le Bleuet de France.

L’œuvre, commandée par l’organisation centenaire soutenant militaires blessés et victimes du terrorisme, sera dévoilée le 10 avril à la Salle Pleyel lors du concert Sentinelles d’un soir. Le Parisien, qui a révélé l’information, précise que Goldman ne montera pas sur scène : le titre sera interprété par Eloïz et Yvard, deux artistes liés à la cause. Tous les droits d’auteur seront reversés à l’œuvre, confirmant l’engagement sans faille du compositeur malgré son retrait public.

Une chanson engagée : les détails exclusifs sur le titre et son message

Commandée par le Bleuet de France, l’œuvre des frères Goldman porte un message « de mémoire et de résilience », selon les termes de l’organisation. Le texte, dont le titre final reste à déterminer, rend hommage aux militaires blessés, aux pupilles de la Nation et aux victimes d’attentats. Une source proche du projet confie à Le Parisien : « Ils ont voulu éviter le pathos pour privilégier l’espoir et la reconstruction ».

Pour incarner ce message, les compositeurs ont choisi Eloïz – chanteuse révélée par The Voice – et Yvard, artiste engagé dans des causes sociales. Leur interprétation, accompagnée par l’orchestre des armées, mêlerera piano acoustique et arrangements épiques. Aucun extrait n’a filtré, mais l’un des producteurs évoque « une mélodie envoûtante qui colle à l’urgence du sujet ».

Dans les coulisses du studio : complicité fraternelle et secrets de production

C’est au studio Hauts de Gamme de Boulogne-Billancourt, lieu mythique des Enfoirés, que les Goldman ont retravaillé ensemble. Jacques Veneruso, collaborateur historique, a partagé sur Facebook des clichés fugaces des frères en pleine séance d’écriture, légendés : « Retrouvailles de l’amitié […] à une époque où j’avais tout à prouver ».

Les témoins décrivent des sessions marathon, ponctuées de rires et de débats artistiques. Robert Goldman, habituellement dans l’ombre, aurait insufflé des références jazz au titre. Un ingénieur du son révèle : « Jean-Jacques refusait les prises parfaites, il cherchait l’émotion brute. Robert équilibrait ça avec sa rigueur de producteur ».

Dans les coulisses du studio : complicité fraternelle et secrets de production

C’est au studio Hauts de Gamme de Boulogne-Billancourt, lieu mythique des Enfoirés, que les frères Goldman ont retravaillé ensemble après des années de projets séparés. Jacques Veneruso, auteur-compositeur fidèle à Jean-Jacques depuis les années 1990, a brièvement partagé sur Facebook trois photos des duo en pleine séance de travail, accompagnées d’un message ému : « Retrouvailles de l’amitié […] Robert, et bien sûr Jean-Jacques Goldman ».

Les sessions, décrites comme « intenses et joyeuses » par un technicien présent, mêlaient rigueur professionnelle et souvenirs communs. Robert Goldman, moins exposé médiatiquement que son frère, aurait insisté pour intégrer des nuances jazz à la mélodie. « Jean-Jacques voulait une voix tremblante, presque imparfaite, pour coller à la vulnérabilité des victimes », confie un proche du projet. Une alchimie fraternelle qui explique pourquoi le studio a été spécialement réservé pour l’occasion.

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