Dans le monde scintillant du divertissement télévisé, les révélations sur les salaires des stars font toujours sensation. Cette fois-ci, c’est Jean-Marie Bigard qui a levé le voile sur sa rémunération pour sa participation à la première saison de Danse avec les stars. L’humoriste, connu pour son franc-parler, n’a pas fait dans la dentelle en dévoilant des chiffres qui risquent de faire tourner bien des têtes.
Lors de son passage dans l’émission La Piscine de Jordan De Luxe sur C8, Bigard s’est laissé aller à quelques confidences sur son expérience dans le célèbre concours de danse de TF1. Entre pas de danse et révélations financières, l’artiste a offert un aperçu fascinant des coulisses économiques de l’une des émissions phares du paysage audiovisuel français.
Un cachet qui fait valser les zéros
Jean-Marie Bigard n’y est pas allé par quatre chemins : « J’ai gagné pas mal », a-t-il d’emblée annoncé, préparant ainsi le terrain à des révélations chiffrées qui ne manquent pas de surprendre. Après quelques tergiversations et un brin de suspense entretenu par l’animateur Jordan De Luxe, l’humoriste a fini par lâcher le morceau : « Je ne sais pas, tout compris dans les 60 000, 70 000 euros, un truc comme ça. »
Mais attention, ce montant ne serait que la partie émergée de l’iceberg. Bigard a rapidement rectifié le tir, précisant que cette somme ne prenait pas en compte les compensations versées pour les spectacles qu’il n’a pas pu assurer pendant le tournage de l’émission. Au final, le montant total avoisinerait plutôt les 150 000 euros, une somme qui donne le tournis et qui témoigne de l’attractivité financière de Danse avec les stars pour les célébrités.
Quand DALS fait valser l’agenda des stars
La participation à Danse avec les stars n’est pas une mince affaire pour les célébrités, qui doivent souvent mettre entre parenthèses leurs autres engagements professionnels. Jean-Marie Bigard n’a pas échappé à la règle, expliquant avoir dû renoncer à quatre représentations de son spectacle en 2011 pour pouvoir fouler le parquet de TF1.
Cette contrainte a cependant été largement compensée par la production. Bigard révèle que TF1 a payé « les dédit et [son] manque à gagner », estimant que cela représentait « au moins trois ou quatre fois 15 ou 20 000 [euros] ». Une façon pour la chaîne de s’assurer la présence d’une personnalité de renom, quitte à mettre la main au portefeuille.
Dans le milieu du spectacle, un dédit est une indemnité versée à un artiste pour compenser l’annulation d’une prestation prévue. Ce système permet de protéger les artistes des pertes financières liées aux annulations de dernière minute ou aux conflits d’agenda.
Les dessous financiers d’une émission phare
Les révélations de Jean-Marie Bigard permettent de lever un coin du voile sur la politique de rémunération des célébrités dans Danse avec les stars. Si la chaîne est prête à débourser de telles sommes, c’est que l’émission représente un enjeu majeur en termes d’audiences et de revenus publicitaires.
La participation de personnalités comme Bigard, capables d’attirer un large public, justifie aux yeux de TF1 des investissements conséquents. Ces cachets mirobolants s’inscrivent dans une stratégie globale visant à faire de Danse avec les stars un rendez-vous incontournable du petit écran, capable de rivaliser avec les meilleures audiences du PAF.
Un sujet qui fait danser les langues
Les confidences de Jean-Marie Bigard sur son salaire pour DALS ne manqueront pas de faire réagir, tant dans le milieu du spectacle que parmi le grand public. Ces révélations alimentent le débat sur la transparence des rémunérations dans le monde de la télévision, un sujet souvent tabou mais qui passionne les téléspectateurs.
Alors que certains s’interrogeront sur la justification de tels montants, d’autres y verront le reflet de la valeur marchande des célébrités dans l’industrie du divertissement. Une chose est sûre : les langues risquent de continuer à se délier sur les coulisses financières des émissions à succès, pour le plus grand plaisir des amateurs de petits et grands secrets du show-business.