Dans le monde du showbiz, les stars nous surprennent souvent par leurs révélations inattendues. Cette fois-ci, c’est Jean-Marie Bigard qui fait parler de lui, non pas pour ses blagues grivoises ou ses déclarations polémiques, mais pour une confession des plus intimes : le montant de sa retraite. L’humoriste de 70 ans, connu pour son franc-parler, a levé le voile sur ses finances personnelles lors de son passage dans l’émission « La Piscine » de Jordan de Luxe.
Loin des projecteurs et des salles combles qui ont fait sa renommée, Bigard a dévoilé un aspect méconnu de sa vie : ses revenus de retraité. Une révélation qui a de quoi faire sourciller, tant le montant annoncé contraste avec l’image du comique populaire qu’il s’est forgée au fil des années. Mais qu’en est-il vraiment de cette retraite dorée ? Et comment l’humoriste a-t-il réussi à s’assurer un tel confort financier pour ses vieux jours ?
De la scène à la tirelire : le parcours lucratif de Jean-Marie Bigard
Jean-Marie Bigard n’est pas un novice dans le monde du spectacle. Sa carrière, débutée dans les années 80, l’a propulsé sur le devant de la scène avec des one-man-shows qui ont marqué toute une génération. Son style provocateur et ses blagues souvent à la limite du politiquement correct ont fait sa marque de fabrique, lui permettant même de se produire dans des lieux aussi prestigieux que le Stade de France.
Mais au-delà de ses performances sur scène, c’est aussi sa vie personnelle qui a souvent fait les gros titres. Marié depuis 2011 à l’actrice Lola Marois, Bigard est le père de deux enfants, des jumeaux prénommés Jules et Bella, nés en 2012. Cette vie de famille, loin des paillettes, n’a jamais empêché l’humoriste de continuer à faire parler de lui, que ce soit pour ses spectacles ou pour ses interventions médiatiques souvent controversées.
Les dessous d’une retraite confortable
C’est lors de son passage dans l’émission « La Piscine » de Jordan de Luxe que Jean-Marie Bigard a choisi de lever le voile sur ses finances personnelles. Sans détour, il a annoncé percevoir une retraite mensuelle de 6 000 euros. Un montant qui peut sembler astronomique pour beaucoup, mais que l’humoriste explique par son statut particulier d’auteur.
« J’ai appris ça par mon comptable. J’ai une retraite qui est assez confortable et se divise en trois catégories. Par chance, je suis auteur et si je ne l’étais pas j’aurais 800 balles de retraite ! Comme je suis auteur, ça débouche sur énormément de points », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de la propriété intellectuelle dans ses revenus.
La plume plus lucrative que le micro
Cette révélation de Bigard met en lumière une réalité souvent méconnue du grand public : la différence significative entre les retraites des auteurs et celles des interprètes dans le monde du spectacle. L’humoriste n’a pas hésité à comparer sa situation à celle d’autres artistes, affirmant que ceux qui ne sont que des interprètes touchent une « retraite de misère ».
Pour illustrer son propos, il a pris l’exemple de deux icônes de la musique : « La différence entre les héritiers de Bob Marley et ceux de Johnny Hallyday est que les siens héritent de rien et ceux de Bob Marley de dizaines de millions parce qu’il était son propre auteur ». Une comparaison qui met en exergue l’importance d’être à la fois auteur et interprète pour s’assurer des revenus confortables, même après la fin de sa carrière.
Un succès qui perdure au-delà de la scène
Avec ses spectacles dans de grandes salles parisiennes, ses tournées devant des milliers de spectateurs, et ses sketchs préférés qui sont devenus cultes auprès de ses fans, Jean-Marie Bigard a su capitaliser sur son succès. Sa retraite confortable est le reflet d’une carrière bien menée, où l’art de faire rire s’est conjugué avec un sens aigu des affaires.
En révélant le montant de sa retraite, Jean-Marie Bigard a une fois de plus prouvé qu’il n’avait aucun tabou. Cette transparence, rare dans le milieu du showbiz, offre un éclairage intéressant sur les coulisses financières du monde du spectacle. Elle soulève également des questions sur les inégalités qui peuvent exister entre les différents acteurs de ce milieu, selon qu’ils soient auteurs, interprètes, ou les deux à la fois.