L’ancien président du Front National Jean-Marie Le Pen, 96 ans, est actuellement hospitalisé depuis une dizaine de jours suite à un épisode de faiblesse générale. Cette hospitalisation, initialement programmée, a dû être avancée par précaution sur recommandation de son médecin traitant.
Sa nièce Marion Maréchal s’est exprimée sur BFMTV pour donner des nouvelles rassurantes de son oncle. « Il se porte plutôt bien. Je suis allée le voir récemment », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’il continue de suivre l’actualité politique avec intérêt malgré son état de santé fragile.
Une hospitalisation sous haute surveillance
L’admission de Jean-Marie Le Pen dans un établissement hospitalier début novembre fait suite à des signes de faiblesse préoccupants. Selon les informations rapportées par Paris Match, le « Menhir » reste sous surveillance médicale étroite, sans date de sortie précise pour le moment.
Les médecins ont souhaité procéder à des analyses approfondies « par souci de sécurité », comme le précise Le Point. Cette décision médicale s’inscrit dans un contexte de fragilité croissante observée ces dernières semaines.
Le surnom du « Menhir »
Surnom donné à Jean-Marie Le Pen en référence à sa longévité politique et sa stature imposante. Cette appellation fait écho aux grands monuments de pierre caractéristiques de sa Bretagne natale.
Un état de santé qui se dégrade progressivement
L’année 2024 a été particulièrement éprouvante pour l’ancien leader d’extrême droite. Un malaise cardiaque survenu en avril a conduit à son placement sous tutelle, imposant un encadrement médical renforcé. Les médecins ont notamment constaté « de gros problèmes de mémoire immédiate », selon les confidences d’un proche au Parisien.
Cette nouvelle hospitalisation s’ajoute à une série d’incidents de santé ces dernières années. En février 2022, il avait déjà été victime d’un AVC léger, et en 2018, une « complication pulmonaire dangereuse » l’avait contraint à un séjour hospitalier de dix jours.
Des répercussions sur sa vie publique
L’état de santé de Jean-Marie Le Pen a des conséquences directes sur sa vie publique. Il n’a notamment pas pu assister à l’ouverture du procès des assistants parlementaires du Rassemblement National le 13 novembre. Un rapport médical transmis à la justice indique qu’il n’a désormais « aucune conscience du but, du sens et de la portée de cette audience ».
L’affaire des assistants parlementaires
Procès concernant des soupçons de détournement de fonds du Parlement européen par le Front National (aujourd’hui Rassemblement National). Jean-Marie Le Pen en a été exempté en juillet 2024 en raison de son état de santé.
Un suivi politique à distance
Malgré son retrait forcé de la vie publique, Jean-Marie Le Pen maintient un certain intérêt pour l’actualité politique, comme l’a souligné sa nièce Marion Maréchal. Exclu du Front National en 2016 suite à des propos polémiques, il reste néanmoins une figure historique de l’extrême droite française, ayant dirigé le parti pendant près de quarante ans avant de céder sa place à sa fille Marine Le Pen en 2011.