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Jean-Pierre Castaldi, figure emblématique du petit écran français, parcourt actuellement les routes de Belgique avec son nouveau spectacle « La boîte à souvenirs ». À 79 ans, l’acteur continue de captiver son public, notamment en Wallonie, qu’il qualifie d’ailleurs d' »extraordinaire ». Cette tournée belge ravive chez lui des souvenirs intimes et émouvants, liés à son premier grand amour, un mannequin belge aujourd’hui disparu.
Invité récemment sur les ondes de Bel RTL matin, Jean-Pierre Castaldi s’est confié à cœur ouvert sur son attachement à la Belgique, ses amitiés dans le pays et sa situation personnelle. L’occasion pour lui de lever le voile sur des aspects méconnus de sa vie, entre nostalgie, défis financiers et liens familiaux complexes.
Un cœur français qui bat pour la Belgique
Lors de son interview avec Thomas de Bergeyck, Jean-Pierre Castaldi a évoqué ses nombreux amis comédiens installés en Belgique. Christian Clavier, Bruno Solo… autant de noms célèbres qui ont choisi de poser leurs valises chez nos voisins. Interrogé sur les raisons de ces expatriations, Castaldi a d’abord botté en touche avec humour : « Je ne gagne pas assez d’argent pour défiscaliser », avant de nuancer : « Non, ils aiment la Belgique et les Belges. »
Cette affection pour le plat pays, Jean-Pierre Castaldi la partage pleinement. Son histoire d’amour avec une mannequin belge, bien que tragiquement interrompue par le décès de cette dernière, a laissé une empreinte indélébile dans son cœur. Aujourd’hui encore, l’acteur entretient des liens étroits avec la Belgique, y retrouvant régulièrement ses amis au restaurant lorsqu’il est de passage.
La retraite ? Pas pour Jean-Pierre Castaldi
À bientôt 80 ans, Jean-Pierre Castaldi pourrait légitimement aspirer à une retraite paisible. Pourtant, l’ancien animateur de « Fort Boyard » n’envisage pas de raccrocher les gants. Lorsque Thomas de Bergeyck lui suggère de s’installer en Belgique pour profiter de sa retraite, Castaldi répond sans détour : « Vous n’avez pas à me parler de la retraite. À Paris, je refuse de dire combien je gagne en retraite. Si je vous le dis ici, comme je sais que vos retraites sont très petites, vous allez dire : comment il ne s’en sort pas avec ça ? Je ne m’en sors pas, il faut que je travaille. »
Cette nécessité de continuer à travailler n’est pas nouvelle pour Jean-Pierre Castaldi. En janvier 2024, il confiait à Jordan De Luxe avoir dû vendre son appartement pour éponger ses dettes et s’assurer une retraite correcte. Une situation financière délicate qui ne l’a pourtant jamais poussé à solliciter l’aide de son fils, Benjamin Castaldi.
Tel père, tel fils : des défis financiers partagés
Les difficultés financières semblent être un trait familial chez les Castaldi. Benjamin, le fils de Jean-Pierre, a lui aussi traversé des périodes économiquement compliquées, comme il l’a révélé en mars 2023 sur le plateau de « Chez Jordan ». Cette similitude de parcours n’a pas échappé à Jean-Pierre, qui reconnaît les défis auxquels son fils a dû faire face en grandissant dans l’ombre d’une famille célèbre.
« Il devait grandir sous mon ombre et celle de ses grands-parents. À 23-24 ans, il m’a fait des reproches. Il réglait ses comptes de ce qu’il avait vécu, même si ce n’était pas forcément la vérité. Mais je savais qu’il fallait qu’il le dise », confie Jean-Pierre Castaldi. Malgré ces moments difficiles, père et fils ont su préserver et renforcer leur lien, témoignant d’une relation forte et résiliente.