web statistic

Jessie Cave (Harry Potter) révèle son OnlyFans « libérateur » : le fétichisme capillaire qui défraye la chronique

Julie K.
6 Min de lecture

Du pensionnat de Poudlard à OnlyFans : l’itinéraire surprenant de Lavande Brown

Après Harry Potter, Jessie Cave a multiplié les projets éclectiques. Auteure du roman graphique à succès « Sunshine » en 2021, elle se produit aussi sur scène avec un one-woman-show acclamé au Edinburgh Fringe Festival. Ce parcours atypique culmine aujourd’hui avec OnlyFans, présenté comme un prolongement naturel de sa quête créative.

L’actrice dénonce régulièrement le « syndrome de Lavande Brown », évoquant lors d’un podcast en 2023 : « On nous colle une étiquette d’enfant star à vie, même quand on a 35 ans et trois gosses ! ». Son compte devient un outil de réappropriation identitaire, mêlant références à Poudlard et autodérision sur les « cheveux magiques » qui fascinaient Ron Weasley. Une reconversion qui brouille les frontières entre pop culture et art contemporain.

OnlyFans, nouvelle arme d’émancipation féminine ? Le débat relancé

L’initiative de Jessie Cave relance les discussions sur le potentiel subversif de la plateforme. « Elle transforme un espace souvent sexualisé en terrain de jeu artistique », analyse Marie Dubois, sociologue des médias, soulignant que 18 % des créatrices OnlyFans privilégient désormais des contenus non explicites. Un chiffre en hausse depuis 2023, boosté par des stars comme Amanda Cerny, pionnière du « sexy sans nudité ».

Si certains y voient une libération du carcan patriarcal, d’experts tempèrent : « La monétisation du corps féminin reste ambiguë, même habillée de créativité », nuance une étude de l’université de Londres. Jessie Cave, elle, assume pleinement ce paradoxe : « Mes cheveux sont mon business, mon art et mon armure », claque-t-elle dans un reel viral, où elle tresse sa crinière devant des plans de sa maison en rénovation.