Les experts appellent à la nuance face à une stratégie individuelle
Si le cas de Jessie Gallan fascine, les gérontologues rappellent qu’éviter les relations amoureuses n’est pas un conseil scientifiquement validé. « L’isolement affectif peut augmenter les risques de déclin cognitif », met en garde le Dr Martin Dupont, spécialiste du vieillissement. L’étude Holiday Retirement cite plutôt la gestion des conflits et le maintien des liens familiaux comme facteurs clés de longévité.
Pourtant, les chercheurs reconnaissent que chaque parcours est unique. « Son rejet des hommes s’accompagnait d’une vie sociale active et d’habitudes saines, ce qui a contrebalancé les risques », analyse une gérontologue. Un équilibre délicat, où sa forte personnalité a sans doute joué un rôle aussi déterminant que son bol de porridge quotidien.
Un cas qui redéfinit les codes de la longévité
Décédée en 2015, Jessie Gallan laisse une philosophie de vie aussi provocatrice qu’inspirante. Son rejet des hommes, couplé à une discipline sans faille, bouscule l’idée reçue d’une recette universelle pour vieillir en santé. « Sa longévité résulte d’un cocktail unique : indépendance farouche, rituels stricts et refus des compromis sociaux », résume un sociologue.
Si son exemple ne constitue pas un modèle à suivre, il rappelle que la vieillesse heureuse se construit parfois hors des sentiers battus. Entre les conseils scientifiques et les choix personnels, Jessie aura tranché : un siècle d’existence, marqué par la liberté… et l’absence de concessions aux normes amoureuses de son époque.
