« J’étais Pressé De Retrouver Mes Chats » : La Justification Surréaliste Du Trentenaire
L’explication de Florent G. glace la salle d’audience. « J’étais pressé de retrouver mes chats. » Voilà comment le trentenaire justifie ses 129 km/h, sa course-poursuite et sa mise en danger de dizaines de vies.
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Les magistrats échangent des regards incrédules. Deux ronds-points à contresens, un refus d’obtempérer, un coma éthylique évité de justesse… pour des félins ? L’excuse dépasse l’entendement.
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Cette légèreté déconcertante contraste avec le profil du prévenu. Propriétaire d’une BMW, Florent G. n’est pas un marginal. Mais derrière l’apparence se cache une réalité sombre qu’il finit par avouer : une « mauvaise habitude » avec l’alcool.
Un euphémisme pudique pour décrire ce qui relève de l’addiction profonde. 2,48 g/l dans le sang, ce n’est plus une habitude. C’est une dépendance qui met des vies en péril.
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Durant son audition, le trentenaire maintient sa version. Les chats restent son unique préoccupation. Pas un mot pour les familles qu’il aurait pu faucher. Pas une pensée pour les gendarmes qu’il a mis en danger.
Cette déconnexion totale de la réalité interroge. L’alcool seul peut-il expliquer un tel aveuglement ? Le tribunal devra trancher face à un homme qui semble incapable de mesurer la gravité de ses actes.
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