Une enquête aux enjeux multiples
Les premières investigations menées par l’OCLCH ont révélé un aspect intrigant de l’affaire : une grande partie des messages haineux sont rédigés en anglais. Cette découverte suggère une possible implication d’auteurs étrangers, complexifiant ainsi l’enquête et soulevant des questions sur la dimension internationale du cyberharcèlement. Comme l’a souligné une source proche du dossier à l’AFP, « l’origine géographique des messages n’a pas encore été identifiée », laissant planer le mystère sur l’ampleur réelle du réseau derrière ces attaques.
Un débat qui dépasse le cadre artistique
Cette situation soulève également des questions sur la responsabilité des plateformes de médias sociaux dans la modération des contenus haineux et la protection de leurs utilisateurs. Alors que le débat sur la régulation d’Internet fait rage, l’affaire Thomas Jolly pourrait bien devenir un cas d’école, illustrant la nécessité d’une action concertée entre les autorités, les plateformes en ligne et la société civile pour lutter contre le cyberharcèlement.
Le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH)
Créé en 2021, le PNLH est une structure judiciaire spécialisée dans la lutte contre les contenus haineux sur Internet. Il centralise les enquêtes liées aux infractions à caractère haineux commises en ligne et coordonne l’action des différents acteurs impliqués dans la lutte contre la cyberhaine.