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Joggeuse disparue dans la Vienne : les enquêteurs ont découvert ça dans son appartement…

Julie K.
5 Min de lecture

Une disparition qui bascule : les recherches stoppées net, mais un élément troublant découvert dans l’appartement relance l’enquête. Pourquoi les gendarmes écartent-ils désormais la piste d’une simple fugue ? Alors que 40 experts reprennent le dossier, le mystère s’épaissit autour d’Agathe Hilairet, cette joggeuse expérimentée de 28 ans évaporée en pleine forêt poitevine.

Des moyens d’exception déployés dans la Vienne

135 militaires et gendarmes, des plongeurs et un hélicoptère équipé d’une caméra thermique : la disparition d’Agathe Hilairet déclenche un dispositif sans précédent près de Vivonne. Dès jeudi après-midi, les recherches s’organisent sur un vaste périmètre forestier couvrant quatre communes, mobilisant même le Régiment d’infanterie des chars de marine de Poitiers.

Pourtant, samedi matin, les effectifs commencent à diminuer. De 110 gendarmes et 25 militaires engagés au petit jour, on passe à seulement 50 hommes dans l’après-midi. « Fin des recherches de type ratissage », annonce la gendarmerie, tout en maintenant une présence sur le terrain.

Ce revirement stratégique prépare déjà la transition vers une nouvelle phase : 40 experts de la section de recherches de Poitiers doivent prendre le relais dès dimanche. La machine judiciaire se met en marche, mais les questions s’accumulent autour de cette joggeuse aguerrie de 28 ans.

L’enquête judiciaire s’organise

La disparition d’Agathe Hilairet bascule officiellement dans le champ pénal avec l’ouverture d’une procédure pour « disparition inquiétante ». Dès dimanche, une quarantaine de gendarmes spécialisés des brigades de recherches de Poitiers prennent le relais des opérations de terrain.

Cette nouvelle phase marque un changement de stratégie : « Le dispositif de grande ampleur va laisser place à des opérations ciblées », précise la gendarmerie. Les effectifs, réduits à 50 hommes samedi après-midi, passent désormais sous le commandement des enquêteurs judiciaires.

L’objectif ? Analyser les indices collectés et retracer le parcours de la jeune femme jusqu’à son départ du domicile parental, jeudi à 10h30. Alors que les recherches aériennes et fluviales s’interrompent, c’est désormais dans les dossiers et les témoignages que réside l’espoir de faire la lumière.

Un indice troublant dans son logement

L’enquête prend un tournant décisif avec la découverte d’éléments matériels dans l’appartement de la joggeuse. « Des indices semblant éloigner l’hypothèse d’une fugue planifiée », révèle une source proche du dossier, selon les informations de l’AFP.

Si les autorités gardent le secret sur la nature exacte de ces preuves, leur existence suffit à modifier la trajecture des investigations. La piste d’un départ volontaire, initialement plausible, perd progressivement du crédit face à ces éléments tangibles.

Ce rebondissement justifie le passage à une phase judiciaire plus approfondie. Les 40 gendarmes spécialisés mobilisés depuis dimanche concentrent désormais leurs efforts sur l’analyse minutieuse de ces indices, tandis que le mystère autour des dernières heures précédant la disparition reste entier.

Appel à témoins et portrait-robot de la disparue

Agathe Hilairet, 28 ans, mesure 1m70 pour une « taille très mince », selon le signalement diffusé par les autorités. Les enquêteurs insistent sur un détail : son téléphone accroché à son poignet, toujours actif lors de sa disparition jeudi à 10h30.

La joggeuse portait ce jour-là un court short noir et un haut aux manches courtes de couleur sombre, avec un sac de course. Les recherches se concentrent sur un triangle forestier de 20 km² entre Vivonne, Voulon, Celle-Lévescault et Gençay, où toute information semble cruciale.

Un numéro dédié reste activé pour recueillir les témoignages : les gendarmes espèrent qu’un automobiliste, un randonneur ou un habitant pourra fournir la piste manquante dans cette enquête aux multiples rebondissements.