Tantôt adulé, tantôt critiqué, Jordan Bardella multiplie les débats sans ciller, faisant fi des critiques. S’il met un point d’honneur à préserver sa vie privée, le compagnon de Nolwenn Olivier a toutefois accepté de se livrer en toute transparence sur ses origines turinoises en 2023 pour Paris Match. Derrière son assurance politique se cache un homme passionné par la cuisine italienne, une passion qu’il tient de ses racines familiales.
Comme les autres membres de sa famille, le politicien porte un grand intérêt à la cuisine. Il a d’ailleurs « une forme d’addiction irrationnelle » pour les pâtes.
« Je peux en manger deux fois par jour »
« Je peux en manger deux fois par jour », a révélé avec sincérité Jordan Bardella. Son péché mignon ? Les bucatini all’amatriciana, qu’il aime particulièrement déguster au restaurant Lannello, niché dans le 16ᵉ arrondissement de Paris. Étant très à cheval sur les règles gastronomiques de l’Italie, l’eurodéputé peut parfois en faire voir de toutes les couleurs à son entourage.
« Chez moi, la sauce Barilla, c’est interdit. Idem pour le gruyère ou le fait de couper ses spaghettis. Je fais régner la loi dans mon cabinet », a-t-il confié non sans humour à nos confrères.
En cuisine ou lorsqu’il passe à table, le natif de Drancy ne plaisante pas !
Au cours de l’entretien, le principal intéressé a d’ailleurs assuré que « le savoir-faire culinaire se transmettait de génération en génération ». Grâce à ses grands-mères, ce dernier a appris à maîtriser les recettes des lasagnes et de la bolognaise. Par le passé et dans les coulisses du restaurant de son oncle Alberto, Jordan Bardella semble y avoir passé d’excellents moments !
« Je passais plus de temps avec Alberto en cuisine qu’ailleurs »
« Je passais plus de temps avec Alberto en cuisine qu’ailleurs, se remémore encore le patron du parti nationaliste. J’y ai appris l’osso-buco, les pâtes, les viandes », s’est remémoré le président du RN, le plus sérieusement du monde. « La cuisine italienne est populaire par excellence… La carbonara ou l’amatriciana étaient, au départ, des repas ouvriers. C’est une cuisine qui a besoin de peu d’éléments, tout est question de temps de cuisson. Une seconde de trop et c’est fichu. »
Soucieux du moindre détail, il lui est « déjà arrivé de jeter un plat trop cuit »
Mais lorsqu’il parle de vin, Jordan Bardella a bien du mal à tourner le dos aux grandes cuvées françaises. « Le problème, c’est que, quand on est français, il est compliqué de boire autre chose », a précisé Jordan Bardella qui revendique fièrement ses « racines » ! Et à ses yeux, « faire de la politique est un moyen de rendre à la France ce qu’elle nous a donné ».