« Acharnement » Et « Harcèlement » : Bardella Dénonce Une Offensive Politique
Face à cette saisie massive, Jordan Bardella contre-attaque et transforme l’accusation en défense. Le président du RN dénonce un « acharnement » sans précédent contre son parti, déployant une stratégie de victimisation qui vise à retourner l’opinion publique.
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« C’est une atteinte grave au pluralisme et à l’alternance démocratique », s’indigne-t-il, élevant cette perquisition au rang de menace institutionnelle. Cette rhétorique place le RN en défenseur de la démocratie face à un système judiciaire prétendument instrumentalisé.
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L’argument historique devient l’arme principale de Bardella : « Jamais aucun parti d’opposition n’a subi un tel acharnement sous la Ve République. » Cette comparaison avec six décennies de vie politique française vise à légitimer le statut de victime du RN et à discréditer l’enquête.
Le chef de parti insiste sur l’absence de « griefs précis » pour justifier cette « opération spectaculaire et inédite ». Cette stratégie du flou entretient le doute sur les motivations réelles des enquêteurs, alimentant la théorie du complot politique.
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Bardella qualifie cette intervention d’« opération de harcèlement », inscrivant cette perquisition dans une supposée campagne orchestrée contre le premier parti d’opposition. Cette posture défensive prépare déjà le terrain pour affronter d’autres procédures judiciaires qui pourraient suivre.
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